Test :
Pulézento
Pulézento
Par Skoomoh Bellum
Temps joué : 1 h 15 min
Introduction
PREAMBULECe préambule est commun à tous mes tests.
J'ai réalisé ce test en tant qu'amateur de jeux-vidéos, et non en tant que testeur professionnel. Mon avis n'est pas une vérité universelle et est bien évidemment subjectif. Toutefois, des avis divergents seront amenés à parvenir jusqu'à vos oreilles à mesure que vous ferez tester votre jeu. Il vous est conseillé d'y être attentif, qu'ils soient positifs ou négatifs. N'y voyez aucune forme d'animosité si le test et les notes ne vous conviennent pas, mais plutôt un avis constructif qui vous permettra d'aller vers l'avant. Aussi, une longue période s'est écoulée depuis votre inscription au concours, et je suis conscient qu'un bon nombre de modifications ont possiblement été apportées au jeu depuis lors. Si vous souhaitez faire connaître au public les améliorations apportées après avoir proposé votre jeu, je vous laisse le soin d'écrire un commentaire sous ce test, bien que cela ne comptera pas pour la note finale. Pour finir, merci pour votre participation et vos efforts pour nous proposer une expérience vidéoludique. Maintenant, place au test !
DESCRIPTION
Pulézento est un jeu de NeM, réalisé sur RPG Maker MV. Il se veut être, je cite : "un jeu RPG / Visual Novel / Gestion / Aventure / Idle Game". Je l'ai terminé en 1H10.
Awards généraux et spécifiques
Meilleur Scénario (Note : 3/10)
Nous incarnons, au choix, un garçon ou une fille qui souhaite conquérir le cœur de sa future conquête. Comment y parvenir ? C'est simple : il faut lui offrir un cadeau pour son anniversaire ! Le plus cher sera le mieux. Pour se faire, nous sommes amenés à participer à plusieurs activités. En partant du plus bas en faisant la manche, nous gravissons les échelons de l'échelle sociale en vendant des pommes, en recrutant des étudiants fauchés pour qu'ils en vendent pour nous, en achetant des actions fructueuses et en faisant affaire avec les yakuzas du quartier. C'est une aventure très simple basée sur la romance (très en retrait) et l'économie. Malheureusement, malgré son originalité, je n'ai pas accroché.Le scénario ne se prend pas au sérieux et n'est pas le cœur du jeu. Il là pour donner un cadre au gameplay. Je regrette qu'il n'y ait pas quelques ajouts scénaristiques qui permettraient de nous sentir plus investis. Le cadre humoristique du jeu serait pourtant propice à quelques micro histoires. Pour finir, les différentes fins du jeu sont décevantes avec seulement quelques bulles de dialogues.
Meilleur Univers (Note : 4/10)
Voitures, routes bitumées, immeubles modernes, supérette : tous les marqueurs sont là pour nous suggérer que l'univers est calqué sur notre monde réel. Les Yens et le langage utilisé nous font naturellement penser au Japon, bien que le lieu ne soit pas précisé. L'ensemble est cohérent, bien qu'un voyage spatial soit évoqué. Ce décalage entre la technologie visible à l'écran et le voyage spatial récréatif peut interpeller, mais cette supposée incohérence peut aussi être le fruit d'un humour absurde assez présent tout au long du jeu. Ce sujet est libre d'interprétation.Dans l'ensemble, le monde explorable est très petit (5 écrans) et ne permet pas de mettre en avant l'univers du jeu. Il n'y a pas d'explication (narrée ou visuelle) sur l'endroit où l'on est, son passé ou son fonctionnement. Comme pour le scénario, ce n'est pas le cœur du jeu.
Meilleurs Personnages (Note : n/a)
Un personnage jouable, quelques personnages-fonctions et un partenaire amoureux potentiel avec 5 ou 6 bulles de dialogues : je ne peux pas noter cette partie avec si peu d'éléments.Meilleure Introduction, mise en scène, narration et cinématique (Note : 3,5/10)
Après le choix du sexe de notre protagoniste et une brève introduction, le jeu commence directement. Il n'y a pas de fioriture. La mise en scène lors des différentes phases narratives est réalisée grâce à des bulles de dialogues. C'est simple, trop simple. Il n'y a pas de mouvements de personnages pendant les scènes, pas de bulles d'émotions, pas de mouvement de caméras. La mise en scène en plein jeu est, quant à elle, beaucoup plus travaillée. Dans la rue, des voitures passent à intervalles réguliers, ainsi que des passants. Tout cela donne de la vie et du mouvement à l'image. Ce n'est pas le cas pour les intérieurs où tout est statique et où les magasins sont vides. Le seul endroit avec du monde (où l'on ne peut parler à personne) est le repère des yakuzas.La narration est simple, rien à dire là-dessus car l'attrait du jeu n'est pas là. Je note la présence d'un petit texte en haut à gauche de l'écran qui nous indique toujours ce que nous devons faire. Grâce à ça, je ne me suis jamais senti perdu. Je note également une touche légère d'humour absurde qui est bienvenue.