Test :
Rutipa's Quest 6
Rutipa's Quest 6
Par Saheyus
Ce RQ6 est placé sous l’emblème du cinéma et chaque partie fait ainsi référence à un genre même si souvent, une œuvre précise est ciblée. Je suppose qu’il n’est plus nécessaire, après six opus, de dire que les RQ sont des jeux multi-makers tournant autour d’un héros, Alex (remarquez la subtile tournure qui apprendra la chose aux ignorants tout en me donnant l’air de moins me répéter).
Scénario : Dans cet opus, le scénario est assez démembré. Le changement de thème, surtout, impose des transitions parfois difficilement crédibles. Cependant, après trois ou quatre parties, on fini par « entrer dans le bain » et on se fait aux changements d’univers.
Malgré cela, il y a un scénario derrière RQ6. Vous êtes Alex, et vous devez sauver Alexia, fille d’Egackap, qui est retenue prisonnière par Brian. Sur ce début de scénario un peu cliché et une musique de western, vous commencerez à avancer dans l’univers divisé de RQ6. Mais si l’univers même est peu cohérent, il faut dire que le jeu garde une certaine ligne directrice. Un peu trop, même, peut-être, et le scénario reste ainsi assez restreint. On notera juste l’arrivée du « piez d’or » (on oubliera le côté « private » de la chose, piez s’est si bien répandu dans le making que qui ne le connaît vient nécessairement de Mars), piez d’or qui réoriente sensiblement le scénario autour de cette étrange statuette.
3/5
Mise en scène : La mise en scène est assez variable mais bonne dans l’ensemble. Le fait de se baser sur les films donne naturellement une certaine tournure au jeu. Presque toutes les parties offrent une bonne mise en scène, particulièrement soignée. Il faut dire que c’est un RQ aussi, et que les séquences jouables étant rares, il faut du non-jouable qui retienne l’attention. Plus constant que ses prédécesseurs, il est donc aussi meilleur sur ce point.
5/5
Personnages : Les personnages sont ceux que l’on a l’habitude de voir et de revoir. Alex, toujours des plus changeants (tantôt truand, tantôt gentilhomme), Brian, le vilain de service, Discoman, l’homme de main (de Brian dans cet épisode). On a également Homes, qui est assez difficile à cerner, on ne sait pas trop s’il est censé être sympathique ou cruel. S’y ajoutent Alexia, l’héroïne-boulet qui ne sert pas à grand chose – et l’on s’étonnera que les femmes soient souvent mal représentées dans les films – et son père Egackap, un truand notoire qui est un personnage assez intéressant. Dommage que sa haine envers les RTP ne soit pas mieux expliquée.
Les personnages secondaires portent quant à eux ce nom comme un gant. On croisera Alex Jr, quelques personnages secondaires, des makers (ou l’un de leurs héros). En définitive, les personnages sont sympathiques mais peu fouillés. On s’y attache plutôt en tant que personnes connues et rencontrées sans doute de nouveau à travers ce jeu.
3/5
Gameplay : Que dire du gameplay de ce jeu ? Il faut avant tout voir où il se situe car il y a principalement des mini-jeux et des séquences non-jouables. Il reste la partie Space Opéra de Furfur et celle Action de Gratteur seulement, en fait. Pour la partie Space Opéra, il s’agit d’un A-RPG très simple avec un seul type d’ennemi, une seule arme etc. C’est normal, pour une séquence assez courte, et peu gênant finalement. On regrettera quand même le peu de surprises que réserve cette phase et le fait qu’il faille vider deux chargeurs pour tuer un ennemi. La partie Action, qui est aussi un A-RPG, s’avère plus défoulante, et a le mérite de proposer des objectifs à atteindre. En outre, il y a une partie de « plateau », passage de réflexion que j’avais d’abord considéré comme un mini-jeu mais qui est en fait un système. Ce passage se trouve dans la partie de Bodom et a la particularité de nécessiter du temps (surtout en mode kamikaze) et de l’aspirine (surtout en mode kamikaze) tout en donnant envie d’aller plus loin, le système étant assez original et agréable. Bravo donc pour ça.
4/5
Musique : La majorité des musiques de cet épisode est constituée de… musiques de films, vous avez deviné ! Et puisque l’on fait dans la référence, ce ne sont pas n’importe lesquels. Il y a du James Bond, du Mission Impossible, de l’Indiana, du Star Wars, du Rambo… Mais au-delà de ça, on a surtout la dizaine de morceaux made in Unikfingers, et le morceau chanté par Holmes dans la partie de Kryzalid, et qui est Le Temps des Cathédrales avec d’autres paroles qui sont particulièrement amusantes.
4/5
Graphismes : Les lieux traversés étant variés et de tous types (Far West, vaisseau spatial, jungle, ville…). Ils sont aussi joliment travaillés et très agréables, ce qui facilite d’ailleurs la transition. Cependant, à l’intérieur même d’une partie, le travail est parfois inégale, comme dans celle de Kryzalid où un couloir est particulièrement long et peu rempli (mais ça se comprend bien, puisqu’il s’agit de la traverser sans se faire toucher) alors que le reste, comme la scène, est bien plus soigné. On trouvera le même effet dans les parties de Furfur et Nori. Mais au final, assez régulier pour un RQ, et contenant quelques cinématiques, RQ6 est particulièrement beau, sans utiliser énormément les divers effets.
4/5
Programmation : La programmation de cet opus m’a semblé presque sans faille, la seule que j’ai remarquée étant celle du mini-jeu du serpent : la tête peut se décrocher du corps. Si la programmation n’est pas toujours exceptionnellement fouillée (puisqu’elle est fragmentée), elle n’a cependant presque rien à se reprocher.
4/5
Originalité : RQ6… ça commence à me faire penser à une autre série, dans le domaine professionnel (cherchez bien, beaucoup apprécient ce numéro mais précédé de deux autres lettres). Cela dit, boutade mise à part, tout ce qu’il y a de classique dans un RQ, c’est le système multi-makers et les personnages. Cela mis à part, la série a su innover et ce spécial cinéma est bienvenu dans ce sens.
3/5
Mini-jeux : On compte ici dix mini-jeux. Le QTE de la partie Space Opéra peut facilement rendre fou, mais il est pourtant agréable. Il y a également le jeu du serpent qui est comme celui des portables, mais plus beau, plus varié et plus amusant. Il est cependant assez peu évident et impose parfois un certain ordre. Les mini-jeux de la partie comédie musicale, celui du récit d’Holmes et celui sur le cheval où l’on doit se protéger ou attaquer, sont aussi très intéressants, surtout de par leur mise en scène.
Les autres mini-jeux, mini-jeux de poursuite ou de tir, s’ils ne sont pas exceptionnels, bénéficient d’une difficulté bien dosée.
4/5
Humour : L’humour est très présent, notamment sous la forme des références. Si on aime le cinéma, et ce genre de clins d’œil, l’humour n’en est que meilleur. Pour ma part, je retiendrai surtout la partie Sentai de Pyro, certains traits de la partie Aventure de Bodom et aussi la musique dont j’ai parlée plus haut, chantée par Holmes sur le théâtre. Oh, et il y a aussi le bûcher, présent dans la partie d’Unik, qui conviendra tout particulièrement aux personnes un minimum sadiques (quoique, snif, ils ne brûlent pas au final).
4/5
Système A-RPG : Si les deux systèmes A-RPG, de Furfur et Gratteur, ne sont pas désagréables, on ne peut pas dire qu’ils soient réellement fouillés. C’est compréhensible, puisqu’ils ne sont présents que pour une courte partie du jeu. Cependant, quelques items supplémentaires, ou plus d’ennemis différents n’auraient pas été de refus.
3/5
Scénario : Dans cet opus, le scénario est assez démembré. Le changement de thème, surtout, impose des transitions parfois difficilement crédibles. Cependant, après trois ou quatre parties, on fini par « entrer dans le bain » et on se fait aux changements d’univers.
Malgré cela, il y a un scénario derrière RQ6. Vous êtes Alex, et vous devez sauver Alexia, fille d’Egackap, qui est retenue prisonnière par Brian. Sur ce début de scénario un peu cliché et une musique de western, vous commencerez à avancer dans l’univers divisé de RQ6. Mais si l’univers même est peu cohérent, il faut dire que le jeu garde une certaine ligne directrice. Un peu trop, même, peut-être, et le scénario reste ainsi assez restreint. On notera juste l’arrivée du « piez d’or » (on oubliera le côté « private » de la chose, piez s’est si bien répandu dans le making que qui ne le connaît vient nécessairement de Mars), piez d’or qui réoriente sensiblement le scénario autour de cette étrange statuette.
3/5
Mise en scène : La mise en scène est assez variable mais bonne dans l’ensemble. Le fait de se baser sur les films donne naturellement une certaine tournure au jeu. Presque toutes les parties offrent une bonne mise en scène, particulièrement soignée. Il faut dire que c’est un RQ aussi, et que les séquences jouables étant rares, il faut du non-jouable qui retienne l’attention. Plus constant que ses prédécesseurs, il est donc aussi meilleur sur ce point.
5/5
Personnages : Les personnages sont ceux que l’on a l’habitude de voir et de revoir. Alex, toujours des plus changeants (tantôt truand, tantôt gentilhomme), Brian, le vilain de service, Discoman, l’homme de main (de Brian dans cet épisode). On a également Homes, qui est assez difficile à cerner, on ne sait pas trop s’il est censé être sympathique ou cruel. S’y ajoutent Alexia, l’héroïne-boulet qui ne sert pas à grand chose – et l’on s’étonnera que les femmes soient souvent mal représentées dans les films – et son père Egackap, un truand notoire qui est un personnage assez intéressant. Dommage que sa haine envers les RTP ne soit pas mieux expliquée.
Les personnages secondaires portent quant à eux ce nom comme un gant. On croisera Alex Jr, quelques personnages secondaires, des makers (ou l’un de leurs héros). En définitive, les personnages sont sympathiques mais peu fouillés. On s’y attache plutôt en tant que personnes connues et rencontrées sans doute de nouveau à travers ce jeu.
3/5
Gameplay : Que dire du gameplay de ce jeu ? Il faut avant tout voir où il se situe car il y a principalement des mini-jeux et des séquences non-jouables. Il reste la partie Space Opéra de Furfur et celle Action de Gratteur seulement, en fait. Pour la partie Space Opéra, il s’agit d’un A-RPG très simple avec un seul type d’ennemi, une seule arme etc. C’est normal, pour une séquence assez courte, et peu gênant finalement. On regrettera quand même le peu de surprises que réserve cette phase et le fait qu’il faille vider deux chargeurs pour tuer un ennemi. La partie Action, qui est aussi un A-RPG, s’avère plus défoulante, et a le mérite de proposer des objectifs à atteindre. En outre, il y a une partie de « plateau », passage de réflexion que j’avais d’abord considéré comme un mini-jeu mais qui est en fait un système. Ce passage se trouve dans la partie de Bodom et a la particularité de nécessiter du temps (surtout en mode kamikaze) et de l’aspirine (surtout en mode kamikaze) tout en donnant envie d’aller plus loin, le système étant assez original et agréable. Bravo donc pour ça.
4/5
Musique : La majorité des musiques de cet épisode est constituée de… musiques de films, vous avez deviné ! Et puisque l’on fait dans la référence, ce ne sont pas n’importe lesquels. Il y a du James Bond, du Mission Impossible, de l’Indiana, du Star Wars, du Rambo… Mais au-delà de ça, on a surtout la dizaine de morceaux made in Unikfingers, et le morceau chanté par Holmes dans la partie de Kryzalid, et qui est Le Temps des Cathédrales avec d’autres paroles qui sont particulièrement amusantes.
4/5
Graphismes : Les lieux traversés étant variés et de tous types (Far West, vaisseau spatial, jungle, ville…). Ils sont aussi joliment travaillés et très agréables, ce qui facilite d’ailleurs la transition. Cependant, à l’intérieur même d’une partie, le travail est parfois inégale, comme dans celle de Kryzalid où un couloir est particulièrement long et peu rempli (mais ça se comprend bien, puisqu’il s’agit de la traverser sans se faire toucher) alors que le reste, comme la scène, est bien plus soigné. On trouvera le même effet dans les parties de Furfur et Nori. Mais au final, assez régulier pour un RQ, et contenant quelques cinématiques, RQ6 est particulièrement beau, sans utiliser énormément les divers effets.
4/5
Programmation : La programmation de cet opus m’a semblé presque sans faille, la seule que j’ai remarquée étant celle du mini-jeu du serpent : la tête peut se décrocher du corps. Si la programmation n’est pas toujours exceptionnellement fouillée (puisqu’elle est fragmentée), elle n’a cependant presque rien à se reprocher.
4/5
Originalité : RQ6… ça commence à me faire penser à une autre série, dans le domaine professionnel (cherchez bien, beaucoup apprécient ce numéro mais précédé de deux autres lettres). Cela dit, boutade mise à part, tout ce qu’il y a de classique dans un RQ, c’est le système multi-makers et les personnages. Cela mis à part, la série a su innover et ce spécial cinéma est bienvenu dans ce sens.
3/5
Mini-jeux : On compte ici dix mini-jeux. Le QTE de la partie Space Opéra peut facilement rendre fou, mais il est pourtant agréable. Il y a également le jeu du serpent qui est comme celui des portables, mais plus beau, plus varié et plus amusant. Il est cependant assez peu évident et impose parfois un certain ordre. Les mini-jeux de la partie comédie musicale, celui du récit d’Holmes et celui sur le cheval où l’on doit se protéger ou attaquer, sont aussi très intéressants, surtout de par leur mise en scène.
Les autres mini-jeux, mini-jeux de poursuite ou de tir, s’ils ne sont pas exceptionnels, bénéficient d’une difficulté bien dosée.
4/5
Humour : L’humour est très présent, notamment sous la forme des références. Si on aime le cinéma, et ce genre de clins d’œil, l’humour n’en est que meilleur. Pour ma part, je retiendrai surtout la partie Sentai de Pyro, certains traits de la partie Aventure de Bodom et aussi la musique dont j’ai parlée plus haut, chantée par Holmes sur le théâtre. Oh, et il y a aussi le bûcher, présent dans la partie d’Unik, qui conviendra tout particulièrement aux personnes un minimum sadiques (quoique, snif, ils ne brûlent pas au final).
4/5
Système A-RPG : Si les deux systèmes A-RPG, de Furfur et Gratteur, ne sont pas désagréables, on ne peut pas dire qu’ils soient réellement fouillés. C’est compréhensible, puisqu’ils ne sont présents que pour une courte partie du jeu. Cependant, quelques items supplémentaires, ou plus d’ennemis différents n’auraient pas été de refus.
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