Test :
Rutipa's Quest 5
Rutipa's Quest 5
Par Saheyus
Rutipa’s quest 5
Avant toute chose, est-il nécessaire de rappeler ce qu’il en est des Rutipa’s Quest ? Peut-être pas mais tant que je suis là, c’est pour en parler. Il y a bien longtemps, sortait RQ premier du nom. Le jeu proposait aux makers y participant de s’occuper chacun d’une partie définie du jeu et de la faire en un seul jour, avec presque uniquement des RTP. Depuis, le projet a connu des hauts et des bas (Rutipa’s Quest 2 subit bon nombre de coups du sort et il fallut des mois avant qu’il ne soit débuggé tandis que Rutipa’s Quest 3 est rapidement apparut comme le RQ de grande qualité), en conservant le principe de projet à plusieurs auteurs et en supprimant l’idée de création en un jour. Finalement, les RQ 4 et 5 sont présentés aux Alex d’or et je me retrouve en charge (donnée par moi-même, ce jeu n’est pas tombé sur mon groupe) de jouer pour la première fois à un épisode de cette série de renom dans le making et, bien sûr, d’en fournir un test aussi complet que possible (vu comment je suis parti sur une bête introduction, ça pourrait bien être long).
Scénario : Le tout démarre sur une ambiance très proche d’Albator (ou autres séries qui y sont attachées) avec des pirates censés menacer un monde paisible d’îles flottantes. L’histoire est assez rapidement posée, les pirates en question, à bord de leur vaisseau, tentent de retrouver l’île mythique d’ASCII lorsqu’ils sont attaqués par le seigneur Klaus. Le tout continuera en allant d’allusions en allusions en continuant sur des chemins assez prévisibles jusqu’à la partie de Nori qui renverse entièrement la trame de l’histoire.
Un changement peut-être un peu brutal… très… délirant aussi… mais assez bien suivi les makers chargés des parties suivantes. Mais ce fut assez difficile de supporter le cap de l’épisode 7 sans devenir maboule. Je terminerai en disant que le fait d’avoir deux fins possibles est assez agréable. Le scénario n’atteint pas des sommets et connaît quelques incohérences… mais vu la grande difficulté à travailler à plusieurs l’un après l’autre sur un même projet, ce n’est pas très étonnant. De plus, le jeu se veut non-sérieux et je ne connais pas encore de jeu, de livre ou de film non-sérieux doté d’un scénario vraiment captivant et longuement construit. Autrement dit, le scénario n’a pas d’importance outre mesure.
2/5
Mise en scène : La mise en scène, dans ce RQ est d’une très grande importance. En effet, il s’agit pourrait-on dire d’un dessin animé interactif (parfois sur les bords seulement). Elle est ici notablement réussie dans ce « Rutipa’s Quest cinéma ». Les dessins s’enchaînent de façon coulante et logique, les évènements, les éléments sont simples à distinguer. Certains effets sont également sympathiques (manipulation des images avec flou, mouvement et transparence) et rendent assez bien l’ambiance. Une mise en scène logiquement bien fichue qui permet de tout saisir rapidement, qui montre les émotions ressenties par les personnages et les particularités de chaque chose.
4/5
Personnages : Les principaux personnages sont Alex Rutipa (bien qu’il soit un peu délaissé au début), un empereur ( ?) sadique, Discoman, le danseur disco, Zack, tantôt personnage secondaire, tantôt héros principal et Klaus, soldat d’Alex. Des personnages aux caractères très hétérogènes qui arriveront pourtant à s’entendre, Klaus excepté. Les personnages, en général, m’ont paru sympathique, par leur aspect caricaturé, point où Alex et Discoman sont médaillés d’or. On peut reprocher en revanche le fait que leurs caractères soient un peu instables d’une partie à l’autre mais ce n’est pas flagrant ni gênant. Une myriade de caractères peut-être peu approfondis mais de qualité. On notera que l’aspect physique des personnages est difficilement appréciable à cause du style graphique du jeu.
En outre, les PNJ sont peu présents (ils font un peu « élément du décor ») mais bien faits et sympathique parfois.
3/5
Musiques : Les musiques, dans RQ5, sont des classiques (Suikoden, FF ou encore Dragons lair) agrémentés de quelques titres assez spéciaux, comme celles qui accompagnent tout logiquement les apparitions de Discoman. Il n’y a donc pas à s’inquiéter pour l’intégration des trois titres de Nurykabe (“ciel03def”, “m2v” et “dec01”) qui passent sans qu’on s’en rende compte. Les musiques “ciel03def” et “dec01” sont assez belles mais très très répétitives malheureusement. Quand à la musique m2v, disont qu’elle est… spéciale ’
2/5
Graphisme : Ah ! les graphismes… je n’ai jamais vu un jeu qui dispose de graphismes hétérogènes à ce point. Cela s’explique par le fait que tout est en dessin et que certains makers savent ou ne savent pas dessiner (comme ils le soulignent parfois). Ce ne fut pas un critère de sélection apparemment. J’ai personnellement préféré l’aspect esthétique Hunter, Pyro et Furfur (notons que ces deux dernières, étrangement, sont en noir et blanc et que j’ai pourtant généralement une préférence pour les dessins en couleur). Aussi une dédicace spéciale Ga aux tons pastels de l’épisode de Jyuza et aux dessins made in paint de Nori.
Des graphismes vraiment très différents au cours du jeu… et c’est déroutant parfois. Impossible de se fixer une image constante d’un des personnages, par exemples, comme sus-dit. Malgré des défauts énormes dans certaines parties, je ne peux cependant pas être trop sévère car d’autres parties rattrapent réellement le coup et sont étonnantes, de toute beauté (en fait, si je le pouvais, je mettrais plusieurs notes).
3/5
Programmation : La programmation, une fois encore est un élément très présent. Elle a dût servir dans de très larges mesures tout au long du jeu que ce soit pour les mini-jeux ou l’affichage des images elles-mêmes. Je n’ai noté que peu de bugs et tous peu dérangeant (par exemple, un bug pour la bibliothèque où, si vous n’avez pas d’argent, vous obtenez un renseignement une fois le lieu déserté… personnellement, j’ai plutôt été pour sur le coup ). Pas de CMS, pas de CBS (enfin, pas de « classique ») cependant, les combats et utilisations d’objets étant presque absents. Je terminerai en relevant les CDS, nombreux et variés et parfois très bien faits, parfois assez laids et parfois absents.
Si la programmation est omniprésente, je pense cependant qu’elle a dût demander plus de temps que d’ingéniosité (je n’ai rien noté qui m’ai réellement frappé). Effort louable, bien fait et nécessaire à ce jeu, faisant partie intégrante de ses besoins, il n’a pourtant pas été poussé davantage.
3/5
Mini-jeux : Les mini-jeux sont très nombreux dans RQ. Ils sont tellement présents qu’ils constituent presque l’entièreté de la partie jouable. je regrette que le premier (partie de scooter des mers avec Discoman) m’ai laissé l’œil exorbité et les doigts tapant involontairement sur les touches de mon clavier. J’avoue être assez manchot au clavier en ce qui concerne les réflexes mais il m’a fallut tout de même 17 parties pour venir à bout de ce mini-jeu. Je regrette surtout qu’il n’y ai pas de point de sauvegarde car à force de revoir les mêmes choses, je me suis retrouvé zombifié (ce qui n’améliore pas les réflexes). Mini-jeu trop difficile, donc, à mon goût mais néanmoins intéressant, je le reconnais. Les autres mini-jeux, en général, m’on parut moins difficiles et certains d’entre eux sont très bien faits. Cependant, s’ils sont nombreux, si leur mise en forme est originale, ils auraient put être moins classiques sur le fond (que ce soit pour des QTE ou des jauges). Pour terminer, l’un d’entre eux m’a déçu par ses possibilités au niveau du concept et par le peu de chose atteint. Le mini-jeu de la partie de Nurykabe où l’on vogue à bord de son vaisseau pourrait en effet avoir un intérêt énorme. Malheureusement, par un aspect répétitif, une lenteur des déplacements et l’impossibilité d’atteindre à loisir le menu, il perd presque toute sa valeur.
3/5
Humour : L’humour est partie intégrante de ce Rutipa’s Quest qui, comme nombre de ses aînés ne se veut absolument pas sérieux. Le tout commence allégrement par un très bel écran titre (beau dans le sens amusant, surtout). Ensuite, les blagues sont assez parsemées. Certaines sont moyennes et d’autres vraiment superbes. Certaines d’entre elles sont aussi grandement aidées par les graphismes (en dessins) du jeu, ce qui est assez exceptionnel et remarquable. Malheureusement ces instants sont trop rares et, dans un jeu assez long, je n’en ai noté que six environs. Si l’humour avait été plus continu, c’eut été parfait.
4/5
Meilleur non-RPG : Pour conclure, RQ5 est un jeu d’une grande originalité que je salue. Mais il est également doté de parties bancales les unes par rapport aux autres. Les graphismes sont beaux à l’occasion, le scénario... dérive et l’humour n’est présent que de temps en temps. Ces points noirs empêchent RQ5 d’être un grand jeu malgré un concept redoutable sur tous les points et assez bien mené.
3/5
PS : Dommage que l’originalité ne soit pas notée pour les non-RPG, RQ5 aurait eu une note des plus hautes.
Avant toute chose, est-il nécessaire de rappeler ce qu’il en est des Rutipa’s Quest ? Peut-être pas mais tant que je suis là, c’est pour en parler. Il y a bien longtemps, sortait RQ premier du nom. Le jeu proposait aux makers y participant de s’occuper chacun d’une partie définie du jeu et de la faire en un seul jour, avec presque uniquement des RTP. Depuis, le projet a connu des hauts et des bas (Rutipa’s Quest 2 subit bon nombre de coups du sort et il fallut des mois avant qu’il ne soit débuggé tandis que Rutipa’s Quest 3 est rapidement apparut comme le RQ de grande qualité), en conservant le principe de projet à plusieurs auteurs et en supprimant l’idée de création en un jour. Finalement, les RQ 4 et 5 sont présentés aux Alex d’or et je me retrouve en charge (donnée par moi-même, ce jeu n’est pas tombé sur mon groupe) de jouer pour la première fois à un épisode de cette série de renom dans le making et, bien sûr, d’en fournir un test aussi complet que possible (vu comment je suis parti sur une bête introduction, ça pourrait bien être long).
Scénario : Le tout démarre sur une ambiance très proche d’Albator (ou autres séries qui y sont attachées) avec des pirates censés menacer un monde paisible d’îles flottantes. L’histoire est assez rapidement posée, les pirates en question, à bord de leur vaisseau, tentent de retrouver l’île mythique d’ASCII lorsqu’ils sont attaqués par le seigneur Klaus. Le tout continuera en allant d’allusions en allusions en continuant sur des chemins assez prévisibles jusqu’à la partie de Nori qui renverse entièrement la trame de l’histoire.
Un changement peut-être un peu brutal… très… délirant aussi… mais assez bien suivi les makers chargés des parties suivantes. Mais ce fut assez difficile de supporter le cap de l’épisode 7 sans devenir maboule. Je terminerai en disant que le fait d’avoir deux fins possibles est assez agréable. Le scénario n’atteint pas des sommets et connaît quelques incohérences… mais vu la grande difficulté à travailler à plusieurs l’un après l’autre sur un même projet, ce n’est pas très étonnant. De plus, le jeu se veut non-sérieux et je ne connais pas encore de jeu, de livre ou de film non-sérieux doté d’un scénario vraiment captivant et longuement construit. Autrement dit, le scénario n’a pas d’importance outre mesure.
2/5
Mise en scène : La mise en scène, dans ce RQ est d’une très grande importance. En effet, il s’agit pourrait-on dire d’un dessin animé interactif (parfois sur les bords seulement). Elle est ici notablement réussie dans ce « Rutipa’s Quest cinéma ». Les dessins s’enchaînent de façon coulante et logique, les évènements, les éléments sont simples à distinguer. Certains effets sont également sympathiques (manipulation des images avec flou, mouvement et transparence) et rendent assez bien l’ambiance. Une mise en scène logiquement bien fichue qui permet de tout saisir rapidement, qui montre les émotions ressenties par les personnages et les particularités de chaque chose.
4/5
Personnages : Les principaux personnages sont Alex Rutipa (bien qu’il soit un peu délaissé au début), un empereur ( ?) sadique, Discoman, le danseur disco, Zack, tantôt personnage secondaire, tantôt héros principal et Klaus, soldat d’Alex. Des personnages aux caractères très hétérogènes qui arriveront pourtant à s’entendre, Klaus excepté. Les personnages, en général, m’ont paru sympathique, par leur aspect caricaturé, point où Alex et Discoman sont médaillés d’or. On peut reprocher en revanche le fait que leurs caractères soient un peu instables d’une partie à l’autre mais ce n’est pas flagrant ni gênant. Une myriade de caractères peut-être peu approfondis mais de qualité. On notera que l’aspect physique des personnages est difficilement appréciable à cause du style graphique du jeu.
En outre, les PNJ sont peu présents (ils font un peu « élément du décor ») mais bien faits et sympathique parfois.
3/5
Musiques : Les musiques, dans RQ5, sont des classiques (Suikoden, FF ou encore Dragons lair) agrémentés de quelques titres assez spéciaux, comme celles qui accompagnent tout logiquement les apparitions de Discoman. Il n’y a donc pas à s’inquiéter pour l’intégration des trois titres de Nurykabe (“ciel03def”, “m2v” et “dec01”) qui passent sans qu’on s’en rende compte. Les musiques “ciel03def” et “dec01” sont assez belles mais très très répétitives malheureusement. Quand à la musique m2v, disont qu’elle est… spéciale ’
2/5
Graphisme : Ah ! les graphismes… je n’ai jamais vu un jeu qui dispose de graphismes hétérogènes à ce point. Cela s’explique par le fait que tout est en dessin et que certains makers savent ou ne savent pas dessiner (comme ils le soulignent parfois). Ce ne fut pas un critère de sélection apparemment. J’ai personnellement préféré l’aspect esthétique Hunter, Pyro et Furfur (notons que ces deux dernières, étrangement, sont en noir et blanc et que j’ai pourtant généralement une préférence pour les dessins en couleur). Aussi une dédicace spéciale Ga aux tons pastels de l’épisode de Jyuza et aux dessins made in paint de Nori.
Des graphismes vraiment très différents au cours du jeu… et c’est déroutant parfois. Impossible de se fixer une image constante d’un des personnages, par exemples, comme sus-dit. Malgré des défauts énormes dans certaines parties, je ne peux cependant pas être trop sévère car d’autres parties rattrapent réellement le coup et sont étonnantes, de toute beauté (en fait, si je le pouvais, je mettrais plusieurs notes).
3/5
Programmation : La programmation, une fois encore est un élément très présent. Elle a dût servir dans de très larges mesures tout au long du jeu que ce soit pour les mini-jeux ou l’affichage des images elles-mêmes. Je n’ai noté que peu de bugs et tous peu dérangeant (par exemple, un bug pour la bibliothèque où, si vous n’avez pas d’argent, vous obtenez un renseignement une fois le lieu déserté… personnellement, j’ai plutôt été pour sur le coup ). Pas de CMS, pas de CBS (enfin, pas de « classique ») cependant, les combats et utilisations d’objets étant presque absents. Je terminerai en relevant les CDS, nombreux et variés et parfois très bien faits, parfois assez laids et parfois absents.
Si la programmation est omniprésente, je pense cependant qu’elle a dût demander plus de temps que d’ingéniosité (je n’ai rien noté qui m’ai réellement frappé). Effort louable, bien fait et nécessaire à ce jeu, faisant partie intégrante de ses besoins, il n’a pourtant pas été poussé davantage.
3/5
Mini-jeux : Les mini-jeux sont très nombreux dans RQ. Ils sont tellement présents qu’ils constituent presque l’entièreté de la partie jouable. je regrette que le premier (partie de scooter des mers avec Discoman) m’ai laissé l’œil exorbité et les doigts tapant involontairement sur les touches de mon clavier. J’avoue être assez manchot au clavier en ce qui concerne les réflexes mais il m’a fallut tout de même 17 parties pour venir à bout de ce mini-jeu. Je regrette surtout qu’il n’y ai pas de point de sauvegarde car à force de revoir les mêmes choses, je me suis retrouvé zombifié (ce qui n’améliore pas les réflexes). Mini-jeu trop difficile, donc, à mon goût mais néanmoins intéressant, je le reconnais. Les autres mini-jeux, en général, m’on parut moins difficiles et certains d’entre eux sont très bien faits. Cependant, s’ils sont nombreux, si leur mise en forme est originale, ils auraient put être moins classiques sur le fond (que ce soit pour des QTE ou des jauges). Pour terminer, l’un d’entre eux m’a déçu par ses possibilités au niveau du concept et par le peu de chose atteint. Le mini-jeu de la partie de Nurykabe où l’on vogue à bord de son vaisseau pourrait en effet avoir un intérêt énorme. Malheureusement, par un aspect répétitif, une lenteur des déplacements et l’impossibilité d’atteindre à loisir le menu, il perd presque toute sa valeur.
3/5
Humour : L’humour est partie intégrante de ce Rutipa’s Quest qui, comme nombre de ses aînés ne se veut absolument pas sérieux. Le tout commence allégrement par un très bel écran titre (beau dans le sens amusant, surtout). Ensuite, les blagues sont assez parsemées. Certaines sont moyennes et d’autres vraiment superbes. Certaines d’entre elles sont aussi grandement aidées par les graphismes (en dessins) du jeu, ce qui est assez exceptionnel et remarquable. Malheureusement ces instants sont trop rares et, dans un jeu assez long, je n’en ai noté que six environs. Si l’humour avait été plus continu, c’eut été parfait.
4/5
Meilleur non-RPG : Pour conclure, RQ5 est un jeu d’une grande originalité que je salue. Mais il est également doté de parties bancales les unes par rapport aux autres. Les graphismes sont beaux à l’occasion, le scénario... dérive et l’humour n’est présent que de temps en temps. Ces points noirs empêchent RQ5 d’être un grand jeu malgré un concept redoutable sur tous les points et assez bien mené.
3/5
PS : Dommage que l’originalité ne soit pas notée pour les non-RPG, RQ5 aurait eu une note des plus hautes.
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