Test :
Project 999
L'état d'esprit du concours a changé au cours des années. Certains tests du passé peuvent avoir un franc parler mais aussi un caractère choquant. Nous nous excusons d'avance pour cela.
Project999

Hum, que dire ? le « but » de Project999 comme d’autres de Nuri est assez claire. Faire la plus grosse connerie de tous les temps dans le domaine du making. Le pari est-il remporté ? Je ne mesurait pas encore la taille de la réponse à cette question saugrenue en ouvrant le jeu…

Scénario : Mh, peut-on parler de scénario ? Le jeu propose d’entrer dans la peau d’Alex, personnage bien connu, et de… de quoi ? Ah, oui, retrouver le château d’un roi, on va dire. Nan, finalement, on va plutôt dire qu’il n’y a rien, ça ne peut pas être pire, de toute façon.

1/5

Mise en scène : Ici, vous aurez le droit à vraiment aucune mise en scène. Mais vraiment aucune, ce qui est, je l’avoue, très fort. Le jeu va d’un dialogue à l’autre avec, entre-temps, un combat à chaque pas que vous auriez l’erreur de faire.

1/5

Les personnages : Alex Rutipa comme jamais vu. Comme les autres « personnages », il va de soi qu’il est incapable de ne pas faire moins d’une faute d’orthographe par mot. Ensuite, si l’on parle de son psychique, et bien, n’en parlons pas. En outre, vous aurez le droit à un roi-taureau-phoque comme PNJ.

1/5

Le gameplay : Et bien, système de base de RM avec surtout des combats à frémir, rien à faire et la peur de faire un pas où que ce soit à cause des horreurs rencontrées. On peut faire pire encore, je pense, mais difficilement.

1/5

Les musiques : Ici, parfaites pour accompagner le jeu. Elles sont obsédantes, répétitives et semblent avoir été composées avec des bruitages plus que des notes. A ce point, ce n’est plus de la musique, c’est du bruit… et de mauvaise qualité, encore. Cependant, ça colle tellement bien au reste du jeu !

1/5

Graphismes : Les RTPs en flou et terriblement mal organisé. Des charsets, des facesets et des chipsets immondes au possible sans parler de l’écran titre fait au paint, je pense, grâce à l’outil « spray ». Ainsi, on pouvait faire pire…

1/5

Originalité : Peut-être le seul point digne d’intérêt et encore, il faut être magnanime. Faire le jeu le plus affreux aurait put être une bonne idée si ça avait été une parodie et une critique des « projets-daubes » que l’on voit parfois. Mais ici, c’est tellement affreux, tellement faux, tellement exagéré que ça ne peut paraître comme une satyre. De plus, je n’en ai pas décelé l’intention. Cependant, c’est la première que je vois projet semblable, je l’avoue.

2/5

Humour : De… l’humour ? humour plus propre à donner un mal de crâne qu’à décrocher un sourire, oui. Que dire ? ça va avec l’ensemble du jeu. Mais je n’ai vraiment rien trouvé d’amusant. La laideur et la nullité ne m’ont jamais fait rire que dans une satyre (voir plus haut).

1/5

Au final : Pitié, n’y jouez pas ! ce jeu est une torture mental de la musique aux graphismes en passant par la programmation. Dire que j’ai eu la folie d’aller jusqu’à utiliser le passe muraille pour aller jusqu’au bout à travers les bugs ! Dieu merci, ce fut court. Ce jeu doté de superbes deux maps ravira tout masochiste n’ayant pas froid aux yeux (mais pourquoi est-ce qu’il a fallut que ça tombe sur moi ??)

1/5

Note: j'aurais bien mis quelques 0 si j'avais eu le droit...

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