Test :
Alice au Pays des Merveilles
Alice au Pays des Merveilles
Par Diamonds
Alice au Pays des merveilles de Glandeur’s Production
Test de Diamonds.
A partir du moment où les projets à tester sont remis au hasard, on se demande toujours sur quoi on va tomber, à quoi l’on va jouer… Et bien avec Alice au Pays des merveilles, on continue de se le demander, et ce même après le test…
Awards Principaux :
- Meilleur Graphismes 0/5 :
Alors oui, bien sûr, on trouvera toujours une ou deux maps « à la rigueur » sympas, mais lorsque le cota est de ce nombre sur plusieurs dizaines, on se pose des questions. Les erreurs d’organisation des maps s’accumulent, que ce soit d’ordre esthétique (immense environnement totalement vide), technique (superposition d’éléments, que ce soit avec ou sans la présence du héros) ou pratique (la joie du mur invisible sur le côté d’une map en forêt, par exemple). On note une amélioration au cours du titre, à peu près proportionnelle à la dégradation de l’unité graphique concernant les characters. Parce que oui, au début, ça peut passer, dans un style RTP qui, bien que vu et revu, présente l’avantage d’être uni. Mais à partir du moment où on quitte le pays des merveilles (cartes de jeu à part), tout unité graphique s’évapore. Entre Star Wars, Final Fantasy et les diapos de telle ou telle bataille en noir et blanc, inutile de chercher la moindre réflexion concernant l’unité graphique. Enfin, on note également certains characters, comme les chars du Joker, qui n’ont pas eu droit à leur petit nettoyage, et conserve ainsi leur contour blanc pixellisé. Si certains voient en la désorganisation graphique un trait d’humour, il faudra m’expliquer la blague…
- Meilleur Gameplay 1/5 :
Alors là, il y a quelque chose que je n’ai pas vraiment compris. Dès qu’on commence une partie, on se retrouve avec Alice. Par la suite, le lapin et la souris rejoignent le groupe. Jusque là, rien d’incompréhensible. Non, ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi ces trois personnages sont d’or et déjà au niveau 99 ? A quoi servent les 98 premiers niveaux ? Idem pour les équipements : si ceux de la souris, du lapin et des autres sont améliorables après un petit temps de jeu, ceux d’Alice sont suffisamment puissants pour faire tout ce qui m’a été donné de tester (j’expliquerai plus tard cette expression qui sert à dire « toute la démo »). Dans le coup, les combats n’ont plus aucun intérêt. On se retrouve à runner de boss en boss en faisant « Courir » toutes les trois secondes. Et lorsque l’hideux monstre assoiffé de sang arrive, et bien, il repart aussitôt, le temps d’entendre un « Vengeance d’une blonde !!! ». Alors oui, par la suite, on se retrouve avec des personnages comme Loulou ou la Duchesse, qui entrent dans l’équipe avec un niveau plus raisonnable (entendez par là qui peut progresser), mais étant donné qu’ils n’ont même pas le temps d’esquisser une compétence avant qu’Alice n’atomise joyeusement l’équipe adverse, on ne daigne même pas regarder leur progression (en gros : un level-up par boss). Cela dit, il faut bien le préciser, avoir les meilleurs équipements d’Alice dès le début du titre présente un avantage certain : ne pas avoir besoin de la rééquiper toutes les cinq minutes, contrairement à ses compagnons. Car oui, les armes et armures ont une fâcheuse tendance à fuguer dans l’inventaire, refusant catégoriquement d’être équipées trop longtemps sur les personnages. Cette joyeuse activité est à peu près la seule raison valable de parcourir le menu du jeu, qui est on ne peut plus classique.
Mais ce titre a eu un point ?! Oui, on apprécie malgré tout les quelques phases d’espionnage plus ou moins réussi selon les cas (celle des cartes est néanmoins à refaire : les cartes sont quasi invisibles lorsqu’elle sont vues de côté, ce qui force à se péter les yeux pour deviner une éventuelle détection), et quelques scènes restent sympas à jouer, bien que, sur le coup, assez difficiles. On notera par exemple l’hélico tentant de s’évader ou bien la fuite en voiture. Comptez quelques morts avant de parvenir ces phases sans réel soucis. Enfin, de toute manière, avec l’abondance des points de sauvegarde, vous n’aurez jamais beaucoup de chemin à parcourir à nouveau.
- Meilleure Bande-son 1/5 :
Des classiques et des musiques présentes dans les RTP. Prise une à une, un pourcentage raisonnable des mélodies est utilisé de manière plutôt intelligente. Par contre, lorsqu’on met le tout ensemble… On manque souvent d’unité. On notera un effort pour les voix des personnages lors de l’utilisation des compétences, mais ces dernières sont mal réglées et ont les entends à peine (faut dire qu’une ou deux fois ça va, mais on hésite à couper le son au bout du cinquième boss). Autre point négatif, et pas des moindres : il a failli y avoir attentat à mes tympans. Utilisant un casque pour être le plus proche possible des ambiances des jeux testés, j’eus le malheur de découvrir certaines musiques, comme celle des affrontements ou du thème de l’homme cherchant dix millions d’euros pour son harem, qui ne sont pas mauvaises en elles-mêmes, mais ont été installées à un volume largement supérieur à la moyenne des autres thèmes. Au final, les sifflements deviennent de stridents bruits, vous résonnant dans la boîte crânienne pendant quelques secondes après avoir appuyé sur « Muet ». De quoi prouver que, oui, le métier de testeur devrait comporter une prime de risque.
- Meilleur scénario 1/5 :
On compte deux phases distinctes dans l’intrigue principale du titre. Tout d’abord, la logique à l’état pure, une adaptation libre d’Alice au pays des merveilles, avec les cartes, le lapin, etc… Si les puristes se verront outrés par cette version, on notera que l’auteur a eu le bon goût de lire l’œuvre d’origine. Cette première phase nous occupe un peu plus d’une heure et ne va pas chercher bien loin dans la suite de péripétie proposée (l’équipe se forme, on sauve la duchesse, tue la reine, puis le roi). S’ensuit la seconde étape : l’invasion du joker. Cette dernière n’est plus contenue dans le livre originel d’Alice au pays des merveilles, et on en vient rapidement à se demander s’il n’aurait pas mieux valu que le jeu fasse de même. C’est simple, Alice au pays des merveilles devrait être renommée Alice face au Joker dans les deux mondes. Oui, c’est moins beau, mais tellement plus véridique…
En gros, cette seconde et plus longue partie du jeu est comparable à une quête des cristaux interrompue par une rébellion improvisée, le tout dans un univers où il est difficile de se situer temporellement ou technologique tellement il est hétérogène. Déstabilisante au possible, cette phase marque quelques rebondissements intéressants, bien que parfois convenus. Face à des grands classiques de l’aventure épique (trahison d’un allié pour faire partie des forces du mal, formation d’un couple dans l’équipe lors d’un su da ki revisité…) reste dommage une mise en scène souvent bâclée, qui gagnerait à être approfondie.
Awards Secondaires 1/5 :
- Humour 1/5 :
Un humour qui peut rebuter dès le départ, à grosse dose d’insulte et de grossièreté. J’avoue m’être forcé à continuer la partie, espérant une amélioration. Au final, le constat présente quelques points plaisants, mais trop rares car submergés par des répliques redondantes, lourdes au possible. Sur les 4h15min qu’ont duré le test, moins d’une dizaine de véritables sourires m’ont été tiré de bon cœur. Les vannes sur les blondes ou les homosexuels, ça va bien un peu, mais ça lasse avec une rapidité folle, surtout lorsque c’est donné par d’aussi grosses plâtrées. Un peu de subtilité n’a jamais tué personne.
- Originalité 1/5 :
Les idées d’origine pouvaient présenter un potentiel surprenant pour le joueur et proposer une aventure totalement atypique et déjantée. Seulement voilà, entre des problèmes techniques, de mise en scène ou encore un nombre trop important d’incohérences et de vannes réutilisées à outrance, on ne retiendra qu’un séjour trop brièvement dans la bonne direction, celle de découvrir un univers sortant de l’ordinaire de manière plaisante. C’est vraiment dommage.
- Non RPG X/5 :
Ce titre n’entre pas dans cette catégorie.
- Meilleure durée de vie 1/5 :
On m’avait promis dans les 14 ou 15 heures de jeu, quêtes annexes comprises. Peut-être est-ce ma faute, car je dois bien avouer ne pas avoir trouvé moult quête secondaire, mais il me fut impossible de continuer le jeu après 4 heures et 15 minutes, la raison à un bug m’obligeant à combattre Bahamut encore et encore (et avec une Alice niveau 99, impossible de perdre, voyons). Au final, ce sont ainsi quelques heures arrachant un petit nombre de sourire que représente ce jeu, auquel on ne rejouera qu’éventuellement à une version où bugs et langue française seront corrigés. Mais pas tout de suite non plus…
- Personnages 0/5 :
Une bombasse blonde dans les règles des fameuses vannes, un lapin sexuellement obsédé, une souris sexuellement obsédée de l’autre bord, une duchesse juste là pour se sacrifier d’une manière on ne peut plus pathétique, une intellectuelle dont les récits moraux au possible sont aussi appétissant à lire que ceux du schtroumpf à lunettes (vous savez, les cases qu’on évite toujours…), un boulet qui porte bien son nom et un héros tellement héroïque qu’il ne sert à rien, voilà ce qui me vient à l’esprit concernant les personnages qu’il m’a été donné d’incarner. Un beau groupe d’antihéros, donc, qui aurait pu être un véritable régal avec des répliques plus diversifiées, subtiles… Drôles ? C’est simple, la psychologie de chaque personnage tient à son rôle humoristique dans l’aventure, et ce même rôle tient à une vanne ou deux. Il y a comme un problème, là…
- Meilleure mise en scène 1/5 :
Si quelques scènes sont divertissantes et présentent parfois des effets témoignant d’un minimum d’effort (des flashbacks, dont certains sont malheureusement ronflants), l’ensemble reste en manque d’une mise en scène digne de ce nom, qui aurait certainement pu tirer le jeu vers le haut. Les actions s’enchaînent de manière à ce qu’on remplisse les objectifs les uns après les autres, sans vraiment réfléchir, et les dialogues sont trop lourds pour être un minimum crédible. Les mêmes points faibles reviennent encore et encore pour toucher cet aspect, dommage.
- Meilleur Art (Artwork) X/5 :
Ce titre n’entre pas dans cette catégorie.
- Meilleure immersion X/5 :
Ce titre n’entre pas dans cette catégorie.
- Thème des Alex's X/5 :
Ce titre n’entre pas dans cette catégorie.
Conclusion 1/5 :
Etant donné la constance des résultats, la conclusion s’appelait d’elle-même. Le tout bug, ça lague à chaque retour sur la mappemonde, l’humour est vaseux et redondant. On sent néanmoins qu’il y avait moyen à créer quelque chose d’intéressant, ce qui rend le constat plutôt amer. Dommage que le bâclage soit rentré dans les mœurs de l’humour estampillé making, on y perd face à des répliques cinglantes qui auraient su faire leur petit effet ici et là. Un jeu à développer (et déboguer) pour atteindre un titre aux possibilités multiples.
Test de Diamonds.
A partir du moment où les projets à tester sont remis au hasard, on se demande toujours sur quoi on va tomber, à quoi l’on va jouer… Et bien avec Alice au Pays des merveilles, on continue de se le demander, et ce même après le test…
Awards Principaux :
- Meilleur Graphismes 0/5 :
Alors oui, bien sûr, on trouvera toujours une ou deux maps « à la rigueur » sympas, mais lorsque le cota est de ce nombre sur plusieurs dizaines, on se pose des questions. Les erreurs d’organisation des maps s’accumulent, que ce soit d’ordre esthétique (immense environnement totalement vide), technique (superposition d’éléments, que ce soit avec ou sans la présence du héros) ou pratique (la joie du mur invisible sur le côté d’une map en forêt, par exemple). On note une amélioration au cours du titre, à peu près proportionnelle à la dégradation de l’unité graphique concernant les characters. Parce que oui, au début, ça peut passer, dans un style RTP qui, bien que vu et revu, présente l’avantage d’être uni. Mais à partir du moment où on quitte le pays des merveilles (cartes de jeu à part), tout unité graphique s’évapore. Entre Star Wars, Final Fantasy et les diapos de telle ou telle bataille en noir et blanc, inutile de chercher la moindre réflexion concernant l’unité graphique. Enfin, on note également certains characters, comme les chars du Joker, qui n’ont pas eu droit à leur petit nettoyage, et conserve ainsi leur contour blanc pixellisé. Si certains voient en la désorganisation graphique un trait d’humour, il faudra m’expliquer la blague…
- Meilleur Gameplay 1/5 :
Alors là, il y a quelque chose que je n’ai pas vraiment compris. Dès qu’on commence une partie, on se retrouve avec Alice. Par la suite, le lapin et la souris rejoignent le groupe. Jusque là, rien d’incompréhensible. Non, ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi ces trois personnages sont d’or et déjà au niveau 99 ? A quoi servent les 98 premiers niveaux ? Idem pour les équipements : si ceux de la souris, du lapin et des autres sont améliorables après un petit temps de jeu, ceux d’Alice sont suffisamment puissants pour faire tout ce qui m’a été donné de tester (j’expliquerai plus tard cette expression qui sert à dire « toute la démo »). Dans le coup, les combats n’ont plus aucun intérêt. On se retrouve à runner de boss en boss en faisant « Courir » toutes les trois secondes. Et lorsque l’hideux monstre assoiffé de sang arrive, et bien, il repart aussitôt, le temps d’entendre un « Vengeance d’une blonde !!! ». Alors oui, par la suite, on se retrouve avec des personnages comme Loulou ou la Duchesse, qui entrent dans l’équipe avec un niveau plus raisonnable (entendez par là qui peut progresser), mais étant donné qu’ils n’ont même pas le temps d’esquisser une compétence avant qu’Alice n’atomise joyeusement l’équipe adverse, on ne daigne même pas regarder leur progression (en gros : un level-up par boss). Cela dit, il faut bien le préciser, avoir les meilleurs équipements d’Alice dès le début du titre présente un avantage certain : ne pas avoir besoin de la rééquiper toutes les cinq minutes, contrairement à ses compagnons. Car oui, les armes et armures ont une fâcheuse tendance à fuguer dans l’inventaire, refusant catégoriquement d’être équipées trop longtemps sur les personnages. Cette joyeuse activité est à peu près la seule raison valable de parcourir le menu du jeu, qui est on ne peut plus classique.
Mais ce titre a eu un point ?! Oui, on apprécie malgré tout les quelques phases d’espionnage plus ou moins réussi selon les cas (celle des cartes est néanmoins à refaire : les cartes sont quasi invisibles lorsqu’elle sont vues de côté, ce qui force à se péter les yeux pour deviner une éventuelle détection), et quelques scènes restent sympas à jouer, bien que, sur le coup, assez difficiles. On notera par exemple l’hélico tentant de s’évader ou bien la fuite en voiture. Comptez quelques morts avant de parvenir ces phases sans réel soucis. Enfin, de toute manière, avec l’abondance des points de sauvegarde, vous n’aurez jamais beaucoup de chemin à parcourir à nouveau.
- Meilleure Bande-son 1/5 :
Des classiques et des musiques présentes dans les RTP. Prise une à une, un pourcentage raisonnable des mélodies est utilisé de manière plutôt intelligente. Par contre, lorsqu’on met le tout ensemble… On manque souvent d’unité. On notera un effort pour les voix des personnages lors de l’utilisation des compétences, mais ces dernières sont mal réglées et ont les entends à peine (faut dire qu’une ou deux fois ça va, mais on hésite à couper le son au bout du cinquième boss). Autre point négatif, et pas des moindres : il a failli y avoir attentat à mes tympans. Utilisant un casque pour être le plus proche possible des ambiances des jeux testés, j’eus le malheur de découvrir certaines musiques, comme celle des affrontements ou du thème de l’homme cherchant dix millions d’euros pour son harem, qui ne sont pas mauvaises en elles-mêmes, mais ont été installées à un volume largement supérieur à la moyenne des autres thèmes. Au final, les sifflements deviennent de stridents bruits, vous résonnant dans la boîte crânienne pendant quelques secondes après avoir appuyé sur « Muet ». De quoi prouver que, oui, le métier de testeur devrait comporter une prime de risque.
- Meilleur scénario 1/5 :
On compte deux phases distinctes dans l’intrigue principale du titre. Tout d’abord, la logique à l’état pure, une adaptation libre d’Alice au pays des merveilles, avec les cartes, le lapin, etc… Si les puristes se verront outrés par cette version, on notera que l’auteur a eu le bon goût de lire l’œuvre d’origine. Cette première phase nous occupe un peu plus d’une heure et ne va pas chercher bien loin dans la suite de péripétie proposée (l’équipe se forme, on sauve la duchesse, tue la reine, puis le roi). S’ensuit la seconde étape : l’invasion du joker. Cette dernière n’est plus contenue dans le livre originel d’Alice au pays des merveilles, et on en vient rapidement à se demander s’il n’aurait pas mieux valu que le jeu fasse de même. C’est simple, Alice au pays des merveilles devrait être renommée Alice face au Joker dans les deux mondes. Oui, c’est moins beau, mais tellement plus véridique…
En gros, cette seconde et plus longue partie du jeu est comparable à une quête des cristaux interrompue par une rébellion improvisée, le tout dans un univers où il est difficile de se situer temporellement ou technologique tellement il est hétérogène. Déstabilisante au possible, cette phase marque quelques rebondissements intéressants, bien que parfois convenus. Face à des grands classiques de l’aventure épique (trahison d’un allié pour faire partie des forces du mal, formation d’un couple dans l’équipe lors d’un su da ki revisité…) reste dommage une mise en scène souvent bâclée, qui gagnerait à être approfondie.
Awards Secondaires 1/5 :
- Humour 1/5 :
Un humour qui peut rebuter dès le départ, à grosse dose d’insulte et de grossièreté. J’avoue m’être forcé à continuer la partie, espérant une amélioration. Au final, le constat présente quelques points plaisants, mais trop rares car submergés par des répliques redondantes, lourdes au possible. Sur les 4h15min qu’ont duré le test, moins d’une dizaine de véritables sourires m’ont été tiré de bon cœur. Les vannes sur les blondes ou les homosexuels, ça va bien un peu, mais ça lasse avec une rapidité folle, surtout lorsque c’est donné par d’aussi grosses plâtrées. Un peu de subtilité n’a jamais tué personne.
- Originalité 1/5 :
Les idées d’origine pouvaient présenter un potentiel surprenant pour le joueur et proposer une aventure totalement atypique et déjantée. Seulement voilà, entre des problèmes techniques, de mise en scène ou encore un nombre trop important d’incohérences et de vannes réutilisées à outrance, on ne retiendra qu’un séjour trop brièvement dans la bonne direction, celle de découvrir un univers sortant de l’ordinaire de manière plaisante. C’est vraiment dommage.
- Non RPG X/5 :
Ce titre n’entre pas dans cette catégorie.
- Meilleure durée de vie 1/5 :
On m’avait promis dans les 14 ou 15 heures de jeu, quêtes annexes comprises. Peut-être est-ce ma faute, car je dois bien avouer ne pas avoir trouvé moult quête secondaire, mais il me fut impossible de continuer le jeu après 4 heures et 15 minutes, la raison à un bug m’obligeant à combattre Bahamut encore et encore (et avec une Alice niveau 99, impossible de perdre, voyons). Au final, ce sont ainsi quelques heures arrachant un petit nombre de sourire que représente ce jeu, auquel on ne rejouera qu’éventuellement à une version où bugs et langue française seront corrigés. Mais pas tout de suite non plus…
- Personnages 0/5 :
Une bombasse blonde dans les règles des fameuses vannes, un lapin sexuellement obsédé, une souris sexuellement obsédée de l’autre bord, une duchesse juste là pour se sacrifier d’une manière on ne peut plus pathétique, une intellectuelle dont les récits moraux au possible sont aussi appétissant à lire que ceux du schtroumpf à lunettes (vous savez, les cases qu’on évite toujours…), un boulet qui porte bien son nom et un héros tellement héroïque qu’il ne sert à rien, voilà ce qui me vient à l’esprit concernant les personnages qu’il m’a été donné d’incarner. Un beau groupe d’antihéros, donc, qui aurait pu être un véritable régal avec des répliques plus diversifiées, subtiles… Drôles ? C’est simple, la psychologie de chaque personnage tient à son rôle humoristique dans l’aventure, et ce même rôle tient à une vanne ou deux. Il y a comme un problème, là…
- Meilleure mise en scène 1/5 :
Si quelques scènes sont divertissantes et présentent parfois des effets témoignant d’un minimum d’effort (des flashbacks, dont certains sont malheureusement ronflants), l’ensemble reste en manque d’une mise en scène digne de ce nom, qui aurait certainement pu tirer le jeu vers le haut. Les actions s’enchaînent de manière à ce qu’on remplisse les objectifs les uns après les autres, sans vraiment réfléchir, et les dialogues sont trop lourds pour être un minimum crédible. Les mêmes points faibles reviennent encore et encore pour toucher cet aspect, dommage.
- Meilleur Art (Artwork) X/5 :
Ce titre n’entre pas dans cette catégorie.
- Meilleure immersion X/5 :
Ce titre n’entre pas dans cette catégorie.
- Thème des Alex's X/5 :
Ce titre n’entre pas dans cette catégorie.
Conclusion 1/5 :
Etant donné la constance des résultats, la conclusion s’appelait d’elle-même. Le tout bug, ça lague à chaque retour sur la mappemonde, l’humour est vaseux et redondant. On sent néanmoins qu’il y avait moyen à créer quelque chose d’intéressant, ce qui rend le constat plutôt amer. Dommage que le bâclage soit rentré dans les mœurs de l’humour estampillé making, on y perd face à des répliques cinglantes qui auraient su faire leur petit effet ici et là. Un jeu à développer (et déboguer) pour atteindre un titre aux possibilités multiples.
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