Test :
Le Nain Perdu chapitre III version 1.2
Le Nain Perdu chapitre III version 1.2
Par Diamonds
Le Nain Perdu, Chapitre III de Seb Luca
Test de Diamonds.
Tout comme pour Un RPG sans nom, les deux premiers chapitres du Nain Perdu me sont inconnus. Bon, ok, ils ne sont pas l’objet de ce test, mais c’est quand même la seconde fois que je me retrouve dans cette situation. Et franchement, je ne le regrette pas.
Awards Principaux :
- Meilleur Graphismes 2.5/5:
Le style graphique, de manière générale, est ordinaire et on s’en contente avec grande joie. Les RTP apporte une cohérence graphique, parfois interrompue par des éléments comme les avions ou les battle characters. Ces derniers, ainsi que le bestiaire et les artworks de cinématique, ne sont pas du grand art, mais représentent ce qu’ils ont à représenter. Certains sauront notamment plaire (perso j’ai bien accroché aux canards pyromanes…). Notons tout de même que les personnages, en combat, empêchent parfois la lisibilité de leur nombre de points de vie ou de magie.
Concernant les environnements, le mapping est correct, voire bien sympa dans certains endroits. Menus principaux et d’achats/ventes sont classiques et efficaces.
- Meilleur Gameplay 2/5 :
Au-delà d’avoir eu de bonnes idées, ces dernières ont trouvé une application en bonne et due forme. Ainsi, si les combats sont répétitifs en leur fondement, la mort des ennemis, illustrée par un changement d’illustration et un bruitage, est vraiment appréciable. Voir un canard enragé sortir son tube Signal fait son petit effet, et on se plaît à imaginer quel nouvel individu pourrait nous tomber dessus, ou plutôt de quel manière ce dernier va rendre l’âme. En dehors de cet aspect, les affrontements restent classiques et seules quatre compétences par personnage ont été débloquées dans ma partie (en dehors du nain qui a eu l’honneur d’en avoir cinq). Sur ces dernières, on préférera profiter un maximum des sorts de zone, qui finiront par devenir nos principaux atouts.
La difficulté du titre est plutôt bien ajustée, même si elle augmente parfois de manière significative. On se retrouve alors à battre du canard en masse pour renforcer nos personnages. Il me fallut trois séances de level-up pour progresser dignement au court du jeu (puisqu’on en parle, petite donnée chiffrée : mes trois personnages étaient au niveau 26 à la fin du test), ce qui nous amène à un autre point : la diversité des quêtes. Car oui, sur ces trois massacres de volaille, deux m’ont été imposé afin de renflouer mon porte-monnaie. Comprenez par là que sans argent, vous ne finirez jamais le titre. Que ce soit pour vous payer de nouveaux équipements (obligatoire si vous souhaitez combattre un boss) ou recevoir l’aide d’un vieil homme du nord, le nombre d’écu ne cesse de changer. Wall Street dans une bourse, en somme…
En dehors de ces quêtes financières sont également présents des allers-retours aux objets divers, même si la part belle est réservée aux clés. Si ces « énigmes » peuvent être stimulantes à certains endroits (mettant alors notre sens de l’observation à l’épreuve), elles se montrent à d’autres reprises plus lourdes, voire ronflantes, surtout qu’il nous est impossible d’augmenter la vitesse de déplacement du héros.
Le titre se rattrape tout de même avec des mini-jeux rafraichissants. Mention spéciale au pac-man, qui fait toujours plaisir de temps à autre.
Concernant les bugs, rien de bien méchant à signaler, si ce ne sont quelques problèmes de superposition entre le héros et certains éléments de tilesets.
Des hauts et des bas, donc, qu’il n’est pas aisé de résumer sans trop s’étendre. Des améliorations peuvent être apportées afin de diversifier convenablement le titre et ainsi mettre fin à la redondance de certaines actions. Le reste est encourageant.
- Meilleure Bande-son 2.5/5 :
Les bruitages des créatures vaincues tirent leur petit effet. Il aurait pu être sympa de diversifier les cris des canards, cependant. Pour ce qui est des musiques et autres bruits d’ambiance, le tout est plutôt satisfaisant : on se laisse prendre par certaines mélodies tout en visitant le monde qui nous est proposé. D’autres musiques m’ont moins convaincues, cependant, sans que ça n’en soit pour autant mauvais.
- Meilleur scénario 1/5 :
Une intrigue courte qui reprend les péripéties des épisodes précédents. On distingue deux phases : la recherche de l’or du héros, qui passe par l’affrontement de trois boss s’étant répartis le magot, et l’accomplissement de la prophétie, qui se résume à ressusciter l’inventeur du fois gras. On retrouve ainsi le fameux coup de la quête personnelle ayant pris des conséquences sur l’univers (ici par une invasion de canard). Classique mais agencé avec un minimum de fluidité, on trouve en cette aventure notre compte, pour peu qu’on ne réclamait pas trop…
Awards Secondaires 1.5/5 :
- Humour 3/5 :
J’ai souri à partir du premier affrontement, voyant ce que devenait mes ennemis. Si l’effet finissait pas s’estomper en revoyant les mêmes bêtes (surtout pendant les phases de level-up), il revenait à la charge à chaque nouvelle exploration. De même, les interactions avec le décor sont bien pensées pour une bonne partie d’entre elles et savent arracher un « LOL » mental au minimum. Je n’ai pas ri à gorge déployée, mais le fait est que mes lèvres ont souvent prises la forme d’une courbe vers le haut. Voir un humour un minimum subtil à certains endroits du titre fait également du bien, et, oui, lorsque je vois une critique sur les fonctionnaires comme celle qui est présentée ici, je me marre intérieurement.
Enfin, il faut que je le signale car ça me tient à cœur : malgré quelques petites erreurs par-ci par-là, la plupart des dialogues (et donc des vannes qui vont avec) sont écrits en français tout ce qu’il y a de plus correct. Un grand merci.
- Originalité 1/5 :
L’originalité du titre ne vient pas tant dans la fusion technologie/moyen-âge, qui est faite de manière parfois un peu déstabilisante, mais plutôt sur certains points du scénario (inventer le fois gras pour sauver le monde, tout un concept) et systèmes utilisés (la mairie, notamment). Ces petites touches apportent un peu de fraîcheur, mais ne réussissent cependant pas à rendre ce titre totalement unique, surtout dans le marché de l’humoristique.
- Non RPG X/5 :
Le titre est hors course pour cette catégorie.
- Meilleure durée de vie 0/5 :
3 heures ont passés pour que je puisse mettre fin à cet épisode. C’est pas mal, ça arrache des bons sourires de temps à autre, mais on garde surtout en mémoire des phases de level-up, d’accroissement de fortune et d’aller-retour laissant un goût de superficialité à cette durée de vie. Au final, le véritable plaisir de jeu n’eut droit qu’à la moitié du temps du titre, soit 1 heure 30 minutes. Et ça, c’est plutôt mince, dommage.
Concernant la rejouabilité, ce Nain perdu pourra à nouveau se balader sur l’écran si l’envie vient de découvrir la dizaine de passages secrets ou encore de découvrir lequel des deux alliés ont a loupé au bar (personnellement, j’ai répondu à la lettre de l’Althéa). On pourra également tenter une intégrale, mais pas avant un moment.
- Personnages 0/5 :
Que ce soit le nain ou ses compagnons, les répliques ne fusent pas. Si la majorité de l’humour du titre provient de l’environnement où ils se développent, les personnages n’ont pas d’identité à proprement parler. Un trait de caractère, parfois un deuxième laissé implicitement par un artwork, et voilà tout ce qu’on nous donne pour juger de la cohérence des actions de nos protagonistes.
- Meilleure mise en scène 2.5/5 :
Les quelques scènes proprement narratives sont sympathiques, fidèles à une ambiance favorisant la bonne humeur. C’est dans les tons, bien mené pour certaines. Le flashback chez la voyante permet de comprendre à peu près ce qu’il s’est passé auparavant et ainsi l’absurdité de la suite (entendez par là les canards contre attaquent).
Certaines scènes, cependant, et ce malgré le sourire qu’elles peuvent apporter, passent trop rapidement du coq à l’âne, notamment dans les répliques.
Mention spéciale à la voix off du début d’aventure, commentant le vol du magot, qui est particulièrement appréciable.
- Meilleur Art (Artwork) 0.5/5 :
Certaines images font mal aux yeux, d’autres sont dans les tons. L’ensemble n’est certainement pas constitué pour former un tout d’une esthétique irréprochable, et on ne reprochera donc pas les manques de finitions.
Au lieu de cela, on saluera surtout l’effort qui a été fait pour offrir au joueur un minimum de nouveauté graphique.
- Meilleure immersion X/5 :
Le titre est hors course dans cette catégorie.
- Thème des Alex's X/5 :
Le titre est hors course dans cette catégorie.
Conclusion 2.5/5 :
Une expérience amusante et rapide, de bon ton pour sourire un peu lorsqu’il pleut dehors. C’est sympathique, frais à certains moments. On notera cependant que, pour rester dans cette idée de jeu évasif et léger, il serait grandement appréciable de raccourcir, voire parfois supprimer, des phases de renflouement de caisse ou d’aller-retour, brisant le plaisir premier du titre.
Test de Diamonds.
Tout comme pour Un RPG sans nom, les deux premiers chapitres du Nain Perdu me sont inconnus. Bon, ok, ils ne sont pas l’objet de ce test, mais c’est quand même la seconde fois que je me retrouve dans cette situation. Et franchement, je ne le regrette pas.
Awards Principaux :
- Meilleur Graphismes 2.5/5:
Le style graphique, de manière générale, est ordinaire et on s’en contente avec grande joie. Les RTP apporte une cohérence graphique, parfois interrompue par des éléments comme les avions ou les battle characters. Ces derniers, ainsi que le bestiaire et les artworks de cinématique, ne sont pas du grand art, mais représentent ce qu’ils ont à représenter. Certains sauront notamment plaire (perso j’ai bien accroché aux canards pyromanes…). Notons tout de même que les personnages, en combat, empêchent parfois la lisibilité de leur nombre de points de vie ou de magie.
Concernant les environnements, le mapping est correct, voire bien sympa dans certains endroits. Menus principaux et d’achats/ventes sont classiques et efficaces.
- Meilleur Gameplay 2/5 :
Au-delà d’avoir eu de bonnes idées, ces dernières ont trouvé une application en bonne et due forme. Ainsi, si les combats sont répétitifs en leur fondement, la mort des ennemis, illustrée par un changement d’illustration et un bruitage, est vraiment appréciable. Voir un canard enragé sortir son tube Signal fait son petit effet, et on se plaît à imaginer quel nouvel individu pourrait nous tomber dessus, ou plutôt de quel manière ce dernier va rendre l’âme. En dehors de cet aspect, les affrontements restent classiques et seules quatre compétences par personnage ont été débloquées dans ma partie (en dehors du nain qui a eu l’honneur d’en avoir cinq). Sur ces dernières, on préférera profiter un maximum des sorts de zone, qui finiront par devenir nos principaux atouts.
La difficulté du titre est plutôt bien ajustée, même si elle augmente parfois de manière significative. On se retrouve alors à battre du canard en masse pour renforcer nos personnages. Il me fallut trois séances de level-up pour progresser dignement au court du jeu (puisqu’on en parle, petite donnée chiffrée : mes trois personnages étaient au niveau 26 à la fin du test), ce qui nous amène à un autre point : la diversité des quêtes. Car oui, sur ces trois massacres de volaille, deux m’ont été imposé afin de renflouer mon porte-monnaie. Comprenez par là que sans argent, vous ne finirez jamais le titre. Que ce soit pour vous payer de nouveaux équipements (obligatoire si vous souhaitez combattre un boss) ou recevoir l’aide d’un vieil homme du nord, le nombre d’écu ne cesse de changer. Wall Street dans une bourse, en somme…
En dehors de ces quêtes financières sont également présents des allers-retours aux objets divers, même si la part belle est réservée aux clés. Si ces « énigmes » peuvent être stimulantes à certains endroits (mettant alors notre sens de l’observation à l’épreuve), elles se montrent à d’autres reprises plus lourdes, voire ronflantes, surtout qu’il nous est impossible d’augmenter la vitesse de déplacement du héros.
Le titre se rattrape tout de même avec des mini-jeux rafraichissants. Mention spéciale au pac-man, qui fait toujours plaisir de temps à autre.
Concernant les bugs, rien de bien méchant à signaler, si ce ne sont quelques problèmes de superposition entre le héros et certains éléments de tilesets.
Des hauts et des bas, donc, qu’il n’est pas aisé de résumer sans trop s’étendre. Des améliorations peuvent être apportées afin de diversifier convenablement le titre et ainsi mettre fin à la redondance de certaines actions. Le reste est encourageant.
- Meilleure Bande-son 2.5/5 :
Les bruitages des créatures vaincues tirent leur petit effet. Il aurait pu être sympa de diversifier les cris des canards, cependant. Pour ce qui est des musiques et autres bruits d’ambiance, le tout est plutôt satisfaisant : on se laisse prendre par certaines mélodies tout en visitant le monde qui nous est proposé. D’autres musiques m’ont moins convaincues, cependant, sans que ça n’en soit pour autant mauvais.
- Meilleur scénario 1/5 :
Une intrigue courte qui reprend les péripéties des épisodes précédents. On distingue deux phases : la recherche de l’or du héros, qui passe par l’affrontement de trois boss s’étant répartis le magot, et l’accomplissement de la prophétie, qui se résume à ressusciter l’inventeur du fois gras. On retrouve ainsi le fameux coup de la quête personnelle ayant pris des conséquences sur l’univers (ici par une invasion de canard). Classique mais agencé avec un minimum de fluidité, on trouve en cette aventure notre compte, pour peu qu’on ne réclamait pas trop…
Awards Secondaires 1.5/5 :
- Humour 3/5 :
J’ai souri à partir du premier affrontement, voyant ce que devenait mes ennemis. Si l’effet finissait pas s’estomper en revoyant les mêmes bêtes (surtout pendant les phases de level-up), il revenait à la charge à chaque nouvelle exploration. De même, les interactions avec le décor sont bien pensées pour une bonne partie d’entre elles et savent arracher un « LOL » mental au minimum. Je n’ai pas ri à gorge déployée, mais le fait est que mes lèvres ont souvent prises la forme d’une courbe vers le haut. Voir un humour un minimum subtil à certains endroits du titre fait également du bien, et, oui, lorsque je vois une critique sur les fonctionnaires comme celle qui est présentée ici, je me marre intérieurement.
Enfin, il faut que je le signale car ça me tient à cœur : malgré quelques petites erreurs par-ci par-là, la plupart des dialogues (et donc des vannes qui vont avec) sont écrits en français tout ce qu’il y a de plus correct. Un grand merci.
- Originalité 1/5 :
L’originalité du titre ne vient pas tant dans la fusion technologie/moyen-âge, qui est faite de manière parfois un peu déstabilisante, mais plutôt sur certains points du scénario (inventer le fois gras pour sauver le monde, tout un concept) et systèmes utilisés (la mairie, notamment). Ces petites touches apportent un peu de fraîcheur, mais ne réussissent cependant pas à rendre ce titre totalement unique, surtout dans le marché de l’humoristique.
- Non RPG X/5 :
Le titre est hors course pour cette catégorie.
- Meilleure durée de vie 0/5 :
3 heures ont passés pour que je puisse mettre fin à cet épisode. C’est pas mal, ça arrache des bons sourires de temps à autre, mais on garde surtout en mémoire des phases de level-up, d’accroissement de fortune et d’aller-retour laissant un goût de superficialité à cette durée de vie. Au final, le véritable plaisir de jeu n’eut droit qu’à la moitié du temps du titre, soit 1 heure 30 minutes. Et ça, c’est plutôt mince, dommage.
Concernant la rejouabilité, ce Nain perdu pourra à nouveau se balader sur l’écran si l’envie vient de découvrir la dizaine de passages secrets ou encore de découvrir lequel des deux alliés ont a loupé au bar (personnellement, j’ai répondu à la lettre de l’Althéa). On pourra également tenter une intégrale, mais pas avant un moment.
- Personnages 0/5 :
Que ce soit le nain ou ses compagnons, les répliques ne fusent pas. Si la majorité de l’humour du titre provient de l’environnement où ils se développent, les personnages n’ont pas d’identité à proprement parler. Un trait de caractère, parfois un deuxième laissé implicitement par un artwork, et voilà tout ce qu’on nous donne pour juger de la cohérence des actions de nos protagonistes.
- Meilleure mise en scène 2.5/5 :
Les quelques scènes proprement narratives sont sympathiques, fidèles à une ambiance favorisant la bonne humeur. C’est dans les tons, bien mené pour certaines. Le flashback chez la voyante permet de comprendre à peu près ce qu’il s’est passé auparavant et ainsi l’absurdité de la suite (entendez par là les canards contre attaquent).
Certaines scènes, cependant, et ce malgré le sourire qu’elles peuvent apporter, passent trop rapidement du coq à l’âne, notamment dans les répliques.
Mention spéciale à la voix off du début d’aventure, commentant le vol du magot, qui est particulièrement appréciable.
- Meilleur Art (Artwork) 0.5/5 :
Certaines images font mal aux yeux, d’autres sont dans les tons. L’ensemble n’est certainement pas constitué pour former un tout d’une esthétique irréprochable, et on ne reprochera donc pas les manques de finitions.
Au lieu de cela, on saluera surtout l’effort qui a été fait pour offrir au joueur un minimum de nouveauté graphique.
- Meilleure immersion X/5 :
Le titre est hors course dans cette catégorie.
- Thème des Alex's X/5 :
Le titre est hors course dans cette catégorie.
Conclusion 2.5/5 :
Une expérience amusante et rapide, de bon ton pour sourire un peu lorsqu’il pleut dehors. C’est sympathique, frais à certains moments. On notera cependant que, pour rester dans cette idée de jeu évasif et léger, il serait grandement appréciable de raccourcir, voire parfois supprimer, des phases de renflouement de caisse ou d’aller-retour, brisant le plaisir premier du titre.
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