Test :
Arsh's dream

Temps joué : 4 h


Introduction

Arsh’s dream, c’est un peu GTA qui rencontre RPG Maker. On peut déjà saluer l’ambition de Kasbak. Je n’ai joué que 4h sur les 7h prévues, et bien que je n’ai probablement vu qu’un fragment de ce que le jeu propose, je pense avoir assez d’éléments pour rédiger mon test.


Awards généraux

Gameplay (Note : 3,25/5)

La liberté d’action est un peu l’argument de vente de GTA, et on peut dire que Arsh’s dream retranscrit assez bien cette liberté (dans une moindre mesure évidemment). Aider aux travaux de la ferme, tondre la pelouse du voisin, tuer un témoin gênant en prison, chercher des trésors avec un détecteur de métaux, jouer les traders en herbe… pour ce que j’ai pu voir, et je pourrais continuer longtemps. Je suis toujours du côté des gentils d’habitude, mais j’ai fait mon breaking bad dans ce jeu en aidant un petit chauve (hmm) à créer de la meth verte, et j’ai ensuite déployé un réseau de dealers un peu partout dans la ville. On a souvent des missions surprises en rentrant dans des bâtiments un peu au hasard, bien que ce soient des quêtes FedEx la plupart du temps.

Pour les combats, on a un système de tactical RPG. C’est malin de la part de l’auteur d’adapter un gameplay au moteur qu’il utilise. Les gens qu’on aide au fur et à mesure des missions peuvent rejoindre notre équipe et combattre avec nous, avec des niveaux parfois très élevés. Je regrette qu’il n’y ait pas d’indication de difficulté des combats (je me suis pris une raclée contre les policiers ou les hooligans sans le punk), ou de moyens un peu plus évident pour faire du leveling.

De manière générale, les indications sur les différents systèmes manquent. Par exemple, on peut acheter divers bâtiments dans le jeu, mais on ne sait pas ce que ça nous apporte. Ou on peut se voir refuser une mission parce qu’on n’a pas assez de rage ( ?). Ce n’est que vers la fin des 4h que je me suis rendu compte des différentes jauges (spiritualité, rage, charisme, sex-appeal…), qu’on peut faire augmenter en dépensant des points.
Sinon, quand on propose de faire beaucoup de choses dans un jeu, nécessairement la qualité des différents aspects est moindre que ce si on s’était focalisé sur un aspect en particulier. Du coup c’est certes fun sur le coup, mais on n’a pas vraiment envie de refaire les mini-jeux déjà faits, on veut juste voir autre chose.


Histoire (Note : 1,75/5)

On incarne Arsh qui rêve de devenir acteur à City Empire, et qui se voit viré de son casting à cause de son ami. Il décide de faire son propre film et suis une recette de cuisine (chercher une caméra, un acteur, un scénario, un studio…). En fait l’histoire sert juste de prétexte ici pour faire découvrir un peu le gameplay et se familiariser avec les différents quartiers de la ville. Dans ce sens elle sert plutôt bien son but. Au bout d’une heure on a fini l’histoire et on peut vadrouiller un peu partout dans la ville.

Ambiance et immersion (Note : 3/5)

Un peu compliqué de rentrer dans le jeu quand on a le rappel incessant « audiojungle » dans les oreilles (la sécurité pour éviter que les musiques soient utilisées sans être achetées). Ou alors quand les voitures nous passent dessus sans nous toucher (ou alors elles volent et j’ai pas compris). Enfin, les quartiers ne sont pas très vivants. Les joueurs de basket ou de volley sont figés sur leur terrain, et on voit rarement des gens se déplacer de manière générale.

Autrement c’est assez chouette côté ambiance et immersion, qui passent surtout par les graphismes très variés et adaptés aux différents quartiers avec souvent pas mal de soucis du détail. J’ai par exemple beaucoup aimé le fait que la station de métro du ghetto soit pleine de tags, de gens louches et autres danseurs de hip-hop alors que la station de métro des quartiers riches est quasiment désertée parce que les riches ne prennent pas le métro.
Quelques effets sonores très pertinents viennent parfois nous rappeler le quartier qu’on visite. On pourra par exemple entendre des coups de feu inquiétants quand on se balade dans le ghetto.
Enfin quelques animations, rares mais bien réalisées, ajoutent un peu de réalisme aux différentes scènes (quand on se lave, ou quand on s’entraine dans la salle de boxe par exemple).


Graphismes (Note : 3,5/5)

Les graphismes du jeu sont très, très, très variés. Entre la plage ou on peut louer des jet-ski, les scènes de crimes et les graffiti dans le ghetto, les animaux de la ferme, la prison visitable, l’hôpital, le métro, les beaux-quartiers aux piscines bleues… On peut vraiment dire qu’on est servi, même si le souci du détail en pâtit parfois : certaines zones sont un peu vides, la coupure franche entre bêton et terre n’est pas top. C’est néanmoins agréable à regarder. Autre point dommageable selon moi, la vue en général, qui nous montre majoritairement les trottoirs et la route trop ample où les voitures circulent. Elle empêche d’avoir une vision un peu plus clair des quartiers et de se dire au premier coup d’œil qu’on est dans tel ou tel quartier.

Bande-son (Note : 2,75/5)

Impossible d’apprécier les musiques, peut-être très bien, mais interrompues toutes les deux secondes par le jingle audiojungle. Elles ne m’ont pas vraiment marqué et elles m’ont surtout un peu lassé au bout d’un moment à être répétées en boucle. Ils me semblent toutefois que l’ambiance sonore était plutôt cohérente en fonction du quartier : un peu insouciante et paisible dans les quartiers aisés, inquiétante et stressante dans le ghetto.


Awards spécifiques

Level-design (Note : 2,5/5)

La vue est trop zoomé a mon gout, ce qui empeche d'apprécier le level-design dans sa globalité.
Gros moins également pour la difficulté des combats qu'on ne peut pas évaluer au premier abord.
Le déplacement est cependant rapide entre les différents quartiers, grace aux métros notamment, et les maps très variés.

Systèmes (Note : 2,75/5)

Systèmes certes variés mais de qualité discutable (plateforme de trading par exemple).
J'ai bien aimé le journal de quêtes vu qu'on se perd facilement dans ce genre de jeu.

Narration et Mise en scène (Note : 0/5)

(Ce jeu ne participe pas à cette catégorie compétitive)



Univers (Note : 3/5)

L'univers est inspiré de GTA, donc pas très original. L'auteur a également ajouté des petits clins d'oeil à des univers qu'il apprécie comme Breaking Bad, ou des privates jokes discrètes qui n'entachent pas vraiment la cohérence du jeu.
Les petites scénettes qu'on peut voir parfois, comme les guerres de gangs, ajoutent un peu de réalisme à l'univers.

Personnages (Note : 0/5)

(Ce jeu ne participe pas à cette catégorie compétitive)



Introduction (Note : 0/5)

(Ce jeu ne participe pas à cette catégorie compétitive)



Graphismes originaux (Note : 2,5/5)

Une bonne partie de graphismes originaux, selon la fiche du jeu mais un peu de sensation de déjà vu pour moi. Pas très fan du hud et de l'utilisation faite des artworks (pourtant très bien réalisés).

Musiques originales (Note : 0/5)

(Ce jeu ne participe pas à cette catégorie compétitive)




Conclusion (Note totale : 3,5/5)

Ce jeu devrait beaucoup plaire aux fans du genre. Ce n'est pas mon cas, et j'ai pourtant passé un bon moment dessus. Le travail réalisé semble titanesque, je n'ai même pas pu explorer toutes les maps. Je pense que l'auteur devrait mettre l'accent sur les explications des différents systèmes de jeux afin de pouvoir apprécier toutes les subtilités du gameplay très varié qu'il propose. Mais afin de ne pas assomer le joueur, il faudrait peut-être étendre un peu l'histoire pour répartir l'information.


Remarques diverses

Quelle note donneriez-vous à ce test ?

Ce test est-il bien rédigé, compréhensible, complet, respectueux ?

Vous devez être connecté sur le site pour mettre une note !

Page : 1
Pseudo Commentaire
Page : 1

Vous souhaitez donner votre avis sur ce test ? Connectez-vous à votre compte, ou créez-vous un compte !