Test :
Fighting Robots Quest

Temps joué : 3 h 30 min


Introduction

D'après les commentaires de l'auteur, Fighting Robots Quest est un jeu créé il y a quelques années (6 ans apparemment) et qui profite de la session 2015 des Alex d'Or pour sortir de l'ombre et montrer ce qu'il sait faire

Il est donc temps d'étudier ce jeu à travers son univers, son gameplay, ses personnages et ses différents systèmes pour savoir s'il sera apte à recevoir les awards auquel il prétend

Le test de Fighting Robots Quest, c'est par ici, suivez le guide !


Awards généraux

Gameplay (Note : 2,75/5)

Le jeu met en place un gameplay très classique au niveau du déplacement des personnages avec les touches directionnelles.

En revanche, à la manière d'un jeu Pokémon, 2 menus ont été implantés.
Un menu de base accessible grâce à la touche X permet de choisir entre le menu classique (formation, sac, statistiques ...) et le menu "SIMU-COM", une sorte de Pokédex pour robot on l'on retrouve toute les caractéristiques des robots que l'on a pu rencontrer au cours de notre aventure.

De plus, la touche SHIFT permet d'accéder rapidement à la carte du monde que l'on récupère au début du jeu.
Pour ceux qui ont l'habitude d'utiliser cette touche dans RPG MAKER VX/VX ACE pour faire sprinter le personnage, cela demande un petit temps d'adaptation, mais ce n'est pas aggravant.

Les tutoriels de début sont bien expliqués (bien que le jeu soit en anglais, ce qui est, au passage, une bonne initiative de la part de l'auteur), les bases s'assimilent vite, et si on est perdus dans les systèmes et les commandes, le bouquin du grand-père, les prof Boulon et d'autres personnages sont là pour nous guider

Histoire (Note : 3/5)

A l'instar des mondes post-apocalyptiques ou le mal règne et tente d'imposer son joug à la population innocente, on joue dans un univers où des petit robots, coupables des anciennes guerres et batailles qui ont parcouru le passé à cause de l'ambition démesurée et de la soif de pouvoir des hommes, se retrouvent réveillés par deux gamins insouciant qui voulaient réaliser le rêve de leur grand-père ...

Pas de chance, ils ont réveillé l'un des plus puissants (du niveau d'un dieu), mais celui-ci a perdu sa force et doit retomber au niveau "primaire", avec un processeur digne d'un Windows 98 et une force de frappe comparable à un grille-pain. La base de la base, en somme.

C'est donc avec un nouveau prototype que les héros partent à la découverte du monde, pour accroître leur connaissance sur les Simurions, ces anciens robots combattants à la solde des humains, mais qui se sont rebellés, suite à quoi leur espèce s'est retrouvé enfouie dans les entrailles de la terre pour ne plus mettre l'humanité en danger.

Au cours de leur aventure, ils rencontreront des amis, tel un sosie du prof Chen qui étudie les Simurions depuis toujours, des champions d'arènes, des personnages qui les aideront à aller au bout de leur quête, ou au contraire, qui feront tout pour prendre le contrôle du monde grâce à leur compagnon Simurion.

Un grand classique pour lancer un jeune innocent dans une aventure où le danger, et peut être pire encore, l'attendent derrière chaque buisson, surtout dans un monde où les hommes inventent des robots pour contrôler le monde.

Encore une très forte référence à Pokémon, qui envoie un jeune dresseur à la conquête du monde pour devenir le maître et tout savoir des petites bêtes que nous connaissons bien.

Vu et revu, mais indispensable pour démarrer un tel jeu.

On aurait peut être préféré avoir davantage de travail au niveau de l’événement déclencheur.

Prenons par exemple le jeu Custom Robo Arena :
Le héros n'a qu'un but (qu'il a posé de lui même) : intégrer les forces spéciales de la police pour protéger les habitants de ceux qui utilisent leur robots à des mauvaises fins.

Ici, à part trouver un robot et vouloir explorer le monde, on n'a pas grand chose quand à la raison du départ des deux héros.
Mais cette section sera davantage détaillé dans le partie Introduction.

En résumé, une histoire plutôt banale, même si l'univers change radicalement de style au niveau des unités de combats (des robots au lieu d'animaux avec des pouvoirs).

Ambiance et immersion (Note : 3,75/5)

L'ambiance du jeu est très sympa.

Les combat sont poignants, l'exploration est très agréable puisque la fréquence d'apparition des monstres à été très bien réglée, les rencontres sont suffisamment éloignées pour ne pas rager en permanence quand on ne peut pas faire 2 pas tranquille.

Au niveau du mapping et des décors, tout est fait pour nous plonger au cœur d'un univers très mécanique, très robotique, qui nous rappellent en permanence que l'on évolue dans un monde où la robotique mène la danse quotidiennement.

En effet, même si le jeu tourne autour des Simurions, on remarque que, tel une référence au film I Robot avec Will Smith, énormément de villageois et d'habitants des villes ont en leur possession un robot qui les assistent dans leur tâche quotidienne.

En un sens, même si l'introduction nous dit que le projet des Simurions a été abandonné par les humains afin que ceux -ci ne causent pas leur perte, la technologie n'a pas tardé à les rattraper en créant des machines qui leur obéissent dans les tâches futiles et quotidiennes.

En résumé, on vit en permanence dans un monde ou la robotique dirige la vie de chaque habitants, chacun des personnages (Héros, amis, ennemis, PNJs ...) fait référence d'une manière ou d'une autre, à la robotique et à tous les produits qui les entourent.

Bon, on s'égare un peu, mais cela résumé plutôt bien l'idée de l'ambiance.
Le monde est un robot, et le jeu tourne autour de ça de A à Z.

Graphismes (Note : 3,25/5)

Les graphismes généraux sont plutôt bien fait.

On y trouve des décors simples et en même temps suffisamment détaillés et colorisé pour les distinguer du reste au premier coup d'oeil.

Chaque élément s'accorde parfaitement avec la map dans laquelle il s'inscrivent, on noteront donc une cohérence suffisante et élaborée.

Chaque maps d'un univers particulier se détache bien du reste de par sa variété de tilesets et de couleurs (forêts, océan, bâtiments ...)

Rien à dire de particulier, des graphismes beaux et agréables à l'oeil.

Bande-son (Note : 3,5/5)

La plupart des musique s'accordent très bien avec leur contexte respectif, autant en combat, qu'en tuto, exploration ou autres actions du jeu ...

Les combats sont entraînants, excitant, parfois un peu rageant, mais on garde l'esprit vif, et les musique n'y sont pas pour rien de par leur côté très nerveux et rapide.

Les phases d'exploration sont accompagnés de musiques qui apportent un ambiance calme et en même temps assez motivante pour continuer à avancer.

La plupart des mélodies sont recherchées, agréables, avec assez de présence et d'envoi pour motiver le joueur.
Ca peut paraître étrange, mais étant moi-même musicien, j'ai beaucoup prêté l'oreille durant le jeu, aux sons et aux musiques, et je doit dire que certains sont vraiment bien placés et les musiques sont très bien gérées.

Globalement, la musique a beaucoup à apporter à l'ambiance générale et à la mise en scène du jeu.


Awards spécifiques

Level-design (Note : 3/5)

Comme on s'en doute sûrement, beaucoup d'éléments du jeu sont tirés directement des jeux Pokémons.

Le level-design ne déroge pas à la règle avec ses villes, ses routes, ses arènes, ses herbes hautes ...

De ce point de vue, ça donne un level-design et un rendu de qualité :
Des décors beaux à l'oeil, des éléments de décors accordés, un mapping organisé et pas hyper-complexe ni de débutant, juste ce qu'il faut pour apprécier de se balader dans les maps, peu importe lesquelles.

Les couleurs ne sont pas agressives, ni trop sobres, l'équilibre est plutôt bon.

Le mapping est classique, très proche des RPGs classiques, à la fois complet et pas surchargé, pas inutile et suffisamment élaboré pour avoir l'impression de se balader dans un monde relativement réaliste.

Systèmes (Note : 0/5)

(Ce jeu ne participe pas à cette catégorie compétitive)



Mise en scène (Note : 2,75/5)

Comme indiqué dans plusieurs paragraphe (Univers & Histoire), la mise en scène aurait mérité davantage de travail, surtout au niveau de la raison pour laquelle les deux héros partent à l'aventure.

En effet, les deux enfants découvrent totalement par hasard (enfin plus ou moins ...) le robot que leur grand-père a cherché durant une vie entière (c'est un peu gros, mais bon, passons ...)

La mise en scène est plutôt classique.
Afin de nous plonger davantage dans le monde des Simurions, les deux héros doivent se rendre dans la prochaine ville pour trouver le champion qui les aidera à obtenir des réponses.

Entre temps , il croisent le professeur (façon Chen) qui leur promet des réponses dans la prochaine ville.

C'est assez bizarre dans le sens où ce personnage croisent les bons personnages, au bon endroit au bon moment, et avec le bon objet (le robot).
Coïncidence ...? En tout cas, c'est un départ hyper-fort dans le monde des Simurions :
Simu-Com, Hardwares, Pièce détachées, Synchronisation ...

Ça fait beaucoup d'informations à ingurgiter en une seule fois, mais le champion d'arène (oups, du déjà-vu ...) est là pour mettre en pratique ces nouvelles informations, car impossible de ne pas aller plus loin sans avoir une équipe de robots digne d'un maître de la ligue.

Mis à part ça, les principes de jeu et les systèmes sont bien expliqués, les décors sont beaux et agréables, les maps suffisamment grandes et spacieuses et en même temps précises et qui n'offrent pas 36000 possibilités d'avenir.

Univers (Note : 2,5/5)

A l'inverse d'un univers absolument post-apocalyptique, Fighting Robot Quest se déroule dans un monde calme et serein, à l'abri de toutes menaces potentielles ...

Vraiment toutes ?

Et bien, non ! Les Simurions, ces robots créés par les humains, reviennent en force à cause de 2 enfants ayant réveillé l'un deux (qui plus est, l'un des plus puissants jamais créé), et celui-ci va faire entrer l'humanité dans une nouvelle ère.

L'histoire de Fighting Robot Quest est plutôt simple.
A la manière d'un Pokémon (peu importe lequel), on incarne un jeune enfant (à la limite de l'adolescence) qui réveille par mégarde un de ces puissants robots.
S'ensuit alors une aventure complètement similaires à Pokémon : un jeune aventurier, des petits (ou très gros) monstres qu'on capture et qu'on entraînent, un professeur fou qui sait tout sur tout, des champions d'arènes, une Team Rocket au style de fringue nucléaire ...

L'histoire est au final, et c'est bien dommage, un peu beaucoup copié-collé sur le principe de Pokémon, et ce sur de nombreux éléments (cités au-dessus).

C'est d'autant plus dommageable, car le principe est pourtant sympa, car c'est toujours excitant d'avoir une équipe de monstres qui se battent pour nous pour acquérir une méga-notoriété.

Enfin même si l'histoire est très similaire à la firme Pokémon, on y retrouve (avis aux connaisseurs) le même principe que dans le jeu Custom Robot Arena sur DS, un jeu où l'on entraîne et l'on modifie des robots pour les faire combattre dans des arènes.

En un mot : une histoire vu et revue, mais toujours intéressante, car il y a de nombreuses pistes à explorer.

Personnages (Note : 0/5)

(Ce jeu ne participe pas à cette catégorie compétitive)



Introduction (Note : 2,75/5)

On commence avec une scène tout droit sortie d'un Pokémon classique.

Un professeur, qui est en réalité le PROF CHEN du jeu et qui étudie les Simurions (c'est le nom donné aux robots du jeu) nous accueille pour nous demander si nous somme un garçon, une fille ou ... un garçon qui veut être une fille.
Choix un peu étrange, bien que drôle, mais bon, passons sur l'utilité.

S'ensuit alors une cinématique d'intro narrant l'histoire des Simurions, de leur création, de leur cause et conséquence.
La raison et la manière dont il se sont éteint n'est annoncée que quelques minutes plus tard par le grand-père des enfants.

Concernant l'introduction, celle-ci est plutôt bien amarrée, avec le devenir des hommes, leur soif de pouvoir, de connaissance, de contrôle, ou je-ne-sais-quoi encore ... et explique pourquoi la science a pris le dessus sur les hommes en plaçant cette phrase à caractère apocalyptico-épique :

" QU'ARRIVERAIT-IL SI LE POUVOIR DES MACHINES SURPASSAIT CELUI DES DIEUX ..."

Cette citation nous plonge dans un univers à la Custom Robo Arena ou le monde est régi par la robotique et où chaque être humain désir un robot pour en faire ce que bon lui semble.

Sans transition aucune, et c'est pourtant bien dommage, on se retrouve à diriger un petit garçon ou une petite fille qui va découvrir comme par le plus GRAAAAAAAAAAAAND des hasard un SIMURION, robot que leur grand-père a cherché pendant des années en vain.

Un scénario plutôt classique et parfois même un peu exagéré, mais bon, il faut de tout pour faire un monde, et le cas échéant, il fallait bien un début quelques part.

Graphismes originaux (Note : 0/5)

(Ce jeu ne participe pas à cette catégorie compétitive)



Musiques originales (Note : 0/5)

(Ce jeu ne participe pas à cette catégorie compétitive)




Conclusion (Note totale : 3,75/5)

En conclusion, Fighting Robot Quest est un petit frère de Pokémon, lequel a hérité de pas mal d'avantage et d'originalité dans sa construction quand il est passé entre les mains de son créateur.

A la croisée des chemins entre Pokémon et Custom Robo Arena, le jeu Fighting Robot Quest nous met dans la peau d'un héros qui va découvrir des Simurions, des robots qui ont par le passé, tenté de prendre le contrôle du monde.

Décors, musiques, maps, personnages, sons, combats ... De nombreux éléments dans ce jeu permettent d'en apprécier l'originalité et le gameplay.

Une brève conclusion, certes, mais suffisante pour noter ce jeu, et pouvoir lui donner un encouragement suffisant pour l'award : UNIVERS


Remarques diverses

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