Test :
La Rancune - Episode 1
Par Kvk

Temps joué : 1 h 30 min


Introduction

La Rancune est l'un des projets à part de ce concours, tirant plus vers le film que le jeu. A l'exception des musiques, l'ensemble est entièrement conçu par les auteurs, ce qui mérite louanges.

Lors des pré-tests, je l'avais sélectionné pour son ambiance, ses graphismes et sans bande-son, sa mise en scène, son introduction et son originalité.


Awards généraux

Gameplay (Note : 2,5/5)

Pour le dire de but en blanc, le gameplay n'est pas l’intérêt premier de La Rancune, ni sa force.
Il est divisé en quatre parties. Trois voient la performance du joueur notée à la fin : le combat, l'enquête et la discrétion, et la quatrième consiste à des QTE lors des séquences cinématiques, où des "choix" sont faits.

La notion de choix est très rapide à résumer pour cet épisode : à priori sans conséquence, et conduisant chacun au même endroit, à une variété de dialogue / cinématique prêt. Cela personnalise légèrement la partie mais, pour l'avoir joué deux fois, c'est très anecdotique, en tout cas à l’échelle de l'épisode présenté au concours.

Les QTE lors des cinématiques sont dans la tradition : suivre les indications à l'écran en appuyant sur la touche demandée, parfois à répétition. C'est assez fluide et dynamique, et dans la majorité des cas cela passe sans problème, nous gardant actif sans nous imposer de revoir une scène déjà jouée. La seule difficulté que j'ai pu avoir concerne le combat final de l'épisode, lorsque le psychopate tente de planter son scalpel dans la gorge du héros. Lors du pré-test je m’étais arrêté là après 20 minutes de tentative en alternant clavier et manette (Je joue manette Xbox par défaut). Cette fois-ci, j'ai pu la passer au troisième essai en me la jouant track&field sur la flèche de mon clavier. Souvenir souvenir. A voir si d'autres que moi ont eu un souci similaire, car c'est dommage de devoir refaire une scène relativement longue (par rapport aux autres séquences QTE) quand l’intérêt du projet repose sur l'aspect film.

Les combats reposent sur un principe de QTE similaires : on enchaîne les coups avec Espace, avant de jouer une brève séquence pour achever l'ennemi, puis l'on peut se déplacer sommairement d'un ennemi à l'autre. Sommairement car les dits ennemis sont statiques, et il ne s'agit que de donner le "faux choix", ou le sentiment de puissance, de choisir sa nouvelle victime quand toutes doivent être écrabouillées. Ce n'est un défaut qu'à demi puisqu'une nouvelle fois, l’intérêt de La Rancune est le déroulement cinématographique, pas le jeu.

Outre ces combats contre plusieurs ennemis, il y a le combat de l’hélicoptère où l'on esquive les tirs, ou bien l'on vide son chargeur sur l'agresseur. L'esquive est nécessaire pour passer la séquence, mais reste de pur principe : il suffit de l'utiliser en boucle pour passer ce passage. Ce qui est toujours bien, et participe à la sensation de puissance que l'histoire demande pour le personnage, et qu'une introduction exige.

L'enquête consiste à se déplacer dans des lieux, trouver les éléments d’intérêt et les valider. Rien de bien glorieux pour le joueur. Ayant eu un A sur ce gameplay, je peux supposer qu'il n'y a pas vraiment de subtilité particulière. On notera que c'est le rare moment où l'on peut contrôler le personnage dans un décor, et c'est assez déstabilisant. Concrètement ce n'est pas du tout fluide : on appuie sur la flèche de déplacement, et le personnage se déplace sur une distance plus ou moins grande vers un point voisin, comme si le décor était fait d'une grille bien plus large que celle de RPG Maker de base.

La discrétion est l'aspect le moins mis en valeur durant le jeu : le joueur n'est pas informé que cela a une importance, et ne l'apprends qu'à la fin, lors de l'affichage des scores. C'est bien dommage, car cela rends cette partie intéressante qu'après-coup. N’étant pas au courant de cela, je suis resté dans l’état d'esprit de l'introduction : je suis un gros bourrin et je me fous bien que qui que ce soit sache que je suis passé par la fenêtre, alors que quelques possibilités / choix permettent de rester discret. Ceci dit, sans aucune conséquence à ma connaissance dans cet épisode 1.

Je conclus ce paragraphe sur le fait que ce gameplay, disons, juste effleuré, ne joue pas contre le projet et peut-être même, s'il avait été plus appuyé, aurait pu lui nuire en frustrant notre envie de voir la suite, ou en nous ennuyant à nous obliger à revoir des scènes. Il apporte un peu de fraîcheur au film, en impliquant le joueur plutôt que de le garder spectateur.

Histoire (Note : 2/5)

Plusieurs aspects composant une bonne histoire sont compris dans d'autres sections, aussi sont-ils écartés dans ce paragraphe (personnage, mise en scène, introduction). Je n'adresse ici que l'histoire nue de tout artifice.

L'intrigue est relativement standard, l'on voit assez rapidement où le jeu nous mène dés que l'introduction "à la Matrix" nous a mis dans la peau d'un super-bourrin aux cheveux gris : science sans conscience et ruine de l’âme, toussa toussa. Aucune surprise particulière dans son déroulement.

Ceci dit, sans surprise signifie aussi sans mauvaise surprise. La seule incohérence que j'ai pu trouver concerne la gestion du temps : la personne que l'on doit retrouver a disparue depuis 2 semaines, mais le clochard s'en souvient. Bien que l'individu soit mort en moins de 24h de la suite de l'inoculation et pas déposé dans une chambre froide, il est en parfait état, mais j'imagine que l'on peut attribuer cela au virus en question et ce qu'il provoque.

Si je suis négatif sur ce point, il me faut tout de même dire qu'une bonne histoire mal réalisée est un gâchis, et une histoire moyenne peut largement s'élever par une bonne réalisation. Et nous verrons plus loin que c'est de très bonne facture !

Ambiance & Immersion (Note : 0/5)



Graphismes (Note : 0/5)



Sonore (Note : 0/5)




Awards spécifiques

Graphismes originaux (Note : 0/5)



Bande-son originale (Note : 0/5)



Systèmes originaux (Note : 0/5)



Level-design (Note : 0/5)

(Ce jeu ne participe pas à cette catégorie compétitive)



Mise en scène (Note : 0/5)



Univers (Note : 2/5)

"Paris, un autre 2020". J'aime le fait qu'on ne soit pas à New York ou je ne sais quelle grande ville américaine déformée par le prisme de la télé. Tout parisien y trouve facilement ses marques, à l'exception prêt qu'en 2017 (Où se déroule le flashback), les immeubles semblent avoir pris des étages :-]

Les lieux visités manquent un peu de variété, on reste dans le registre immeuble / tonalité grise, avec pas moins de trois séquences sur les toits (intro - interrogatoire - combat final), que le héros aime tant. La visite des catacombes ressemble d'avantage à un passage dans les égouts ou une cave.

On peut dire que c'est dans l'esprit "noir" du jeu, ceci dit, et que cela appuie l'ambiance, mais c'est dommage.

Personnages (Note : 2/5)

Les personnages ne m'ont guère convaincus.

Le héros est très proche du cliché, avec ses cheveux gris et son imperméable. Son histoire de sur-humain résultat d'une expérience, traqué par ceux qui l'ont conçus ou en phase de test grandeur nature, ne le rends pas plus intéressant. Mais il est sauvé par le fait d'être le narrateur façon film noir, et surtout d'être vraiment bien doublé ! Sans la voix, j'aurai eu grand mal à le sortir de cette image mentale que je me suis fait de lui.

Même tarif pour le Vincent, face à lui, bien trop Sephiroth à mon gout. Pour ce que l'on en voit en tout cas.

Le Psychopathe m'a bien plu, peut-être pour son coté ultra-brutal, même si l'on ne voit pas trop ce qu'il fait là dans l'histoire : il trouve le héros dans un lieu où un nouveau sujet d’expérience attends de se relever, il récupère le héros, le conduire au sommet d'un immeuble pour l'y torturer pour.... on ne sait quelle raison.

J'adore l'idée des Traviotas cachés dans le décor façon où est Charlie, ça donne un petit coté potache au projet et du coup casse tout soupçon de prétention de la part de l'auteur.

Introduction (Note : 0/5)



Durée de vie (Note : 0/5)

(Ce jeu ne participe pas à cette catégorie compétitive)



Originalité (Note : 0/5)



Humour (Note : 0/5)

(Ce jeu ne participe pas à cette catégorie compétitive)

Juste pour dire que la séquence de l'interrogatoire et ses passages par la fenêtre m'ont bien fait rire :-]


Conclusion (Note totale : 0/5)




Remarques diverses

Quelle note donneriez-vous à ce test ?

Ce test est-il bien rédigé, compréhensible, complet, respectueux ?

Vous devez être connecté sur le site pour mettre une note !

Page : 1
Pseudo Commentaire
Page : 1

Vous souhaitez donner votre avis sur ce test ? Connectez-vous à votre compte, ou créez-vous un compte !